Mardi 1er juillet
08h15
Accueil – Inscriptions – Café
JOUR 1 GRAND AMPHI
09h00 – Discours d’Ouverture
Christophe Eschenbrenner - Président FRANCE ADDITIVE
Thomas Amstoutz - Grand Est Développement
Didier Boisselier - FRANCE ADDITIVE
P1/ Plénières d’ouverture
Animateur : Alain Bernard - FRANCE ADDITIVE
09h30 – Industrialisation d’un procédé de fabrication additive économiquement viable, et qui favorise l’économie circulaire et la décarbonation
Luc Pouliot – Polycontrols Technologies Inc.
Compte tenu des défis majeurs auxquels notre planète est actuellement confrontée, les techniques et procédés de fabrication durables qui peuvent contribuer à l'économie circulaire et à la décarbonation sont plus pertinents que jamais. Dans ce contexte, on observe un intérêt croissant pour les méthodes rapides, rentables et respectueuses de l'environnement destinées à restaurer des composantes endommagées ou usées, plutôt que de les mettre au rebut. Cette présentation débutera par un court portrait de la fabrication additive au Québec. Les principes de base du procédé CSAM seront ensuite introduits, de même que ses avantages et limites. Par la suite, une approche durable pour la réparation à valeur ajoutée d'une composante industrielle endommagée en utilisant de l'acier 1025 ainsi que de l'acier inoxydable 316L sera présentée. Enfin, l'utilisation de capteurs pour le contrôle de procédé en ligne sera démontrée.
10h00 – Démarche d’analyse de cycle de vie et application aux procédés de fabrication additive
Olivier Kerbrat – ENS Rennes
Pour répondre aux contextes réglementaires et opportunités de marchés, les objectifs de performances des procédés industriels doivent désormais comporter une composante environnementale. La démarche d’analyse de cycle de vie permet une évaluation des impacts environnementaux selon une standardisation qui offre des résultats objectifs et quantifiés. Elle requiert cependant un grand nombre de données et de ressources, pour l’instant peu connues de façon structurée pour les procédés de fabrication additive. Cette présentation se propose de faire un point complet sur ce qu’est, et ce que n’est pas, la démarche d’analyse de cycle de vie et son utilisation dans les évaluations des procédés de fabrication additive. En appui sur la normalisation, une revue de la littérature scientifique et de cas industriels, nous montrerons les atouts et faiblesses de la démarche pour l’analyse environnementale des procédés de fabrication additive.
10h30 – The State of Additive Manufacturing in Europe Today and Tomorrow
Fenja Habelmann – Ampower
The State of Additive Manufacturing in Europe Today and Tomorrow Fenja Habelmann Additive Manufacturing has made significant advancements in metal and polymer technologies. The European region benefits from a broad industrial base with multiple leading suppliers, users, research institutes and universities. Still, 2024 has presented significant challenges for the European AM market. While the global AM market has experienced small growth of 2 % compared to 2023, the European market has faced considerable difficulties. For example, European customers reduced spending, resulting in equipment sales that were -7,6 % lower than in the year before. Despite this downturn, forecasts predict that European users will increase adoption leading to a steady equipment market growth of about 12 % annually in the coming years. This presentation aims to deliver further insights into today’s European AM market and will provide an outlook on the future of AM in Europe.
11h00 – Impression 4D : Entre promesses et efforts actuels, la nécessité d’une intelligence collective
Frédéric Demoly – UTBM
En tant que technologie émergente, l’impression 4D – alliant fabrication additive avec matériaux sensibles aux stimuli– permet de créer des objets capables de se transformer. Bien que portée par des avancées expérimentales, son déploiement industriel exige une combinaison systémique intégrant la conception, l’ingénierie, la science des matériaux, les procédés de fabrication, la physique, la chimie, et potentiellement le biomimétisme. Cette transformation contrôlée ou autonome appelle à repenser les modèles et outils issus des systèmes mécaniques, mécatroniques et cyber-physiques, à travers une démarche descendante et intégrée dès la conception. Cette conférence plénière dressera un état des lieux de la technologie, en soulignant les levier méthodologiques clés pour accélérer son industrialisation et structurer des applications concrètes. Elle plaide pour une intelligence collective capable de positionner la France comme acteur de référence dans ce domaine stratégique. Cette présentation sera dédiée à la mémoire de mon ami inestimable, Jean-Claude ANDRE, co-artisan engagé de cette vision.
11h30 – Les enjeux du “new space” : comment la fabrication additive propulse Latitude
Isabelle Valentin & Timothée Cullaz – Latitude
Le NewSpace désigne l'émergence d'acteurs privés dans l'exploration et l'exploitation de l'espace. Il se caractérise par des innovations technologiques, des coûts réduits et une forte compétitivité. Pour cela le New Space redéfinit les standards de l’industrie spatiale en misant sur l’agilité, l’innovation rapide et la réduction des coûts. En Europe, la compétition s’intensifie, mais peu d’acteurs se sont encore imposés durablement. Dans ce contexte, la capacité à industrialiser rapidement des solutions innovantes devient stratégique. La fabrication additive répond pleinement à ces enjeux : elle permet la production de pièces complexes, légères et optimisées, tout en réduisant fortement les délais. Véritable catalyseur de performance, elle joue un rôle clé dans la montée en cadence des entreprises du New Space. Pour en tirer pleinement parti, il est indispensable de maîtriser la variabilité des procédés, de définir des tolérances adaptées et de mettre en place des protocoles de validation robustes. LATITUDE intègre ces exigences au cœur du développement de son micro-lanceur Zéphyr, avec pour ambition de garantir la fiabilité des systèmes critiques et d’affirmer sa position sur la scène spatiale européenne.
12h00 – Pause déjeuner
JOUR 1 GRAND AMPHI
S111/ Analyse du cycle de vie et développement durable
Animateur : Olivier Kerbrat - ENS Rennes
13h30 – Analyse du cycle de vie appliquée au WAAM
Laurent Terrenoir – Estia Recherche
La méthodologie d’Analyse du Cycle de Vie (ACV) a été utilisée avec succès pour mesurer l’impact environnemental de procédés procédé de fabrication variés. Les procédés dit DED (Directed Energy Deposition) montrent des performances environnementales de plus en plus prometteuses. Diverses ACV ont déjà été réalisées, notamment sur le procédé WAAM (Wire Arc Additive Manufacturing) pour évaluer son impact environnemental. Toutefois, un manque de données fiables pour calculer ces impacts est constaté dans la littérature. Dans le cadre du projet CMA PFDD (Procédés de Fabrication Décarbonées et Durables), nous proposons le développement d’une stratégie de monitoring in situ des impacts environnementaux du WAAM, via la mise en place de capteurs, pour récolter des données permettant de modéliser les impacts environnementaux en quantifiant les flux et les émissions du procédé. Ces travaux permettront d’alimenter les bases de données d'impacts environnementaux pour permettre in fine la comparaison entre les procédés de fabrication.
13h55 – Towards Sustainable Metal Manufacturing: A Comparative Life Cycle and Cost Assessment of Additive and Conventional Processes
Philippe Bertrand – Centrale Lyon Enise
Additive Manufacturing (AM) is increasingly considered as an alternative to Conventional Manufacturing (CM) due to its potential advantages in energy efficiency, cost reduction, and environmental impact. The manufacturing industry, responsible for over 40% of global energy consumption and a significant share of greenhouse gas emissions, faces growing pressure to adopt more sustainable processes. However, comparative and industry-specific assessments are still lacking to quantify the real benefits and trade-offs of AM compared to CM. This study conducts a systematic life cycle assessment (LCA) and life cycle cost analysis (LCC) to evaluate the environmental and economic impacts of 3 metal AM processes - Laser Direct Energy Deposition (L-DED), Laser Powder Bed Fusion (L-PBF), Cold Spray Additive Manufacturing (CSAM) against conventional manufacturing techniques. The comparative analysis focuses on a selected typology of metallic components, considering key parameters such as energy consumption, material efficiency, production costs, and environmental footprint. The methodology involves a quantitative evaluation of each process through case studies, integrating both
14h20 – Recyclage des métaux et fabrication additive : application à un alliage cupro-aluminium pour applications ferroviaires
Paul Didier – Pint
Le procédé de fusion laser sur lit de poudre (LPBF) s’impose comme une technologie incontournable pour la fabrication de pièces métalliques complexes, tout en optimisant l’utilisation des matériaux. Face aux enjeux environnementaux et à l’épuisement des ressources, le recyclage des métaux devient une priorité. Ce travail explore la possibilité de recycler des alliages de cupro-aluminium issus de la maintenance ferroviaire en les transformant en poudres adaptées au procédé LPBF. Après caractérisation, ces poudres ont été testées pour garantir leur compatibilité en termes de morphologie et de coulabilité. L’optimisation des paramètres de fabrication et l’analyse des propriétés mécaniques ont démontré la faisabilité du recyclage par atomisation gazeuse, offrant ainsi une alternative durable pour la fabrication additive. Ce projet met en avant le potentiel du recyclage pour une économie circulaire, réduisant l’impact environnemental tout en maintenant des performances mécaniques satisfaisantes.
14h45 – Réparation de composants métalliques au moyen de technologies de dépôt direct robotisées
Norberto Jimenez – CRM Group
Le secteur de l'énergie utilise une grande quantité de pièces métalliques mobiles, par exemple des pompes ou des collecteurs en acier inoxydable. Ce type de pièces peut être endommagé au cours de la durée de vie et de petites fissures peuvent apparaître après quelques années. Classiquement, les fissures sont réparées manuellement avec des techniques de soudage entraînant des contraintes internes importantes. Dans cette étude, nous avons développé des réparations par dépôt direct de métal. L'impact sur le substrat a été étudié et une fenêtre de déposition robuste a été définie. La qualité de la réparation est excellente en termes de niveau de porosité, de propriétés chimiques et mécaniques et de propriétés d’usage. De plus, l'automatisation de ce processus au sein d’une cellule robotisée sera présentée ainsi qu’une l’impact environnemental de la réparation.
15h10 – Le rachat de vos poudres métalliques usées
François Bonjour – 6K Additive
La fabrication additive promettait de ne pas générer de déchets, cependant il y en a : poudres hors spec, poudres dans les tamis et dans le filtre, supports, pièces ratées. Jusque-là, il faut payer pour se débarrasser de ces produits. Nous vous proposons de les racheter. Cela vous permet d’améliorer la rentabilité de vos business cases. Venez en apprendre plus sur comment nous allons vous accompagner.
15h35 – Pause
JOUR 1 GRAND AMPHI
15h45 – Événement collectif exceptionnel
Christophe Eschenbrenner – FRANCE ADDITIVE
JOUR 1 AMPHI A301
S112/ Optimisation du produit et de sa production
Animateur : Grégoire Bazin - IRT Jules Verne
13h30 – Accélérer la conception de pièces AM haute-performance grâce aux nouveaux outils de CAO
Georges Caseau – CDS
La fabrication additive (AM) offre une liberté de conception inédite, mais exploiter pleinement son potentiel reste complexe et chronophage. Cette intervention présente une méthodologie innovante pour accélérer la conception de pièces AM haute performance dans les secteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de l’automobile. En intégrant les contraintes de fabrication dès la phase d’optimisation, et en combinant Generative Design, simulation et fabrication, les ingénieurs peuvent rapidement converger vers des géométries optimales et fabricables. Notre approche s’appuie sur la modélisation implicite et la conception paramétrique, rendant les flux de travail réutilisables et adaptables à différents programmes. Cela permet de réduire considérablement les temps de développement, les itérations de conception, et les coûts, tout en maximisant les performances des pièces.
13h50 – From Generative AI to Spatial Reasoning in 3D Printing
Alex Kummerman - Université de Montréal
Cette présentation au FORUM 2025 a pour objectif de décrire dans une première étape comment un certain nombre de paradigmes d'intelligence artificielle (IA) et de design peuvent cohabiter et s'enrichir mutuellement dans le contexte de l'impression 3D. Des exemples seront mis de l'avant, empruntés à certaines branches particulières des processus de design dans les secteurs suivants: 1/ Design mathématique topologique et combinatoire 2/ Design industriel à formes précontraintes (Constraint Satisfaction Problem) 3/ Design électronique flexible 4/ Design spatial logique 5/ Design artistique à formes libres Dans une seconde étape, ces mêmes domaines seront analysés dans le cadre de l'évolution de l'intelligence artificielle générative (GenAI) hyperconsommatrice de moyens de calcul vers des IA à base de raisonnement spatial exploitant des bases de données réduites, à faible consommation énergétique et à coûts de calcul raisonnables.
14h10 – Utilisation pragmatique de l'intelligence artificielle au service de la fabrication additive
Jonathan Frechard – Siemens
Les éditeurs de logiciels intègrent de plus en plus d’IA dans leurs développements mais les cas d’usage en production industrielle restent rares alors que les communications autour de cette technologie pullulent. Cette présentation mettra en lumière de façon pragmatique les développements menés par Siemens dans sa plateforme NX pour accélérer la conception, l’optimisation, la préparation et le post-traitement des pièces en fabrication additive métal et polymère. Quelques exemples des futurs développements autour de l’IA seront également présentés.
14h30 – 4DAdditive : solution logicielle de préparation de pièces pour l'impression 3D et application à usages industriels
Guillaume Blanchard – CoreTechnologie
Présentation de 4DAdditive, logiciel innovant de préparation de pièces pour l’impression 3D. A travers des cas d’applications, nous verrons comment 4DAdditive permet de simplifier et optimiser le flux de travail tout en offrant une personnalisation et une qualité supérieure de sa production.
14h50 – L'industrialisation en fabrication additive : du design intégré à la qualification
Anthony Aubrun – CPI Additive
L’industrialisation de la fabrication additive ne se résume pas à l’acte d’impression : elle commence dès la phase de conception. Pour garantir la répétabilité, la performance et la conformité des pièces produites, il est essentiel d’intégrer l’ensemble des contraintes dès le design : orientation, supports, tolérances, usinabilité, état de surface, traitements thermiques, contrôles non destructifs et exigences normatives. Cette présentation proposera une approche méthodologique de cette chaîne complète, du design intégré jusqu’à la qualification des pièces, en tenant compte des spécificités du procédé choisi et des objectifs industriels visés. L’objectif est de donner des clés pour structurer une démarche robuste d’industrialisation en fabrication additive.
15h10 – AdaOne : Automatiser la re-conception pour une fabrication hybride
Henri Bernard – ADAXIS
15h30 – Pause
JOUR 1 AMPHI A302
S113/ Bioprinting et applications médicales
Animateur :
13h30 – La Fabrication Additive sur les Textiles : Enjeux, Avantages, Défis Techniques et Applications Innovantes en Biomédical et Textiles Intelligents / Additive Manufacturing on Textiles: Challenges, Advantages, Technical Barriers, and Innovative Applications in Biomedical and Smart Textiles
Ahmad Ibrahim - Groupe CTT
La fabrication additive transforme le secteur textile en offrant des structures complexes et personnalisées. Cette technologie stimule l'innovation dans le design, les textiles intelligents et les applications biomédicales. L'intégration de la fabrication additive se fait via l'impression directe sur des tissus, la création de structures flexibles autoportantes et l'utilisation de matériaux polymériques avancés. Cette présentation explorera les avantages, les défis techniques (adhésion textile, durabilité, flexibilité, biocompatibilité) et les applications clés, notamment les prothèses sur mesure, dispositifs médicaux implantables et textiles intelligents intégrant des capteurs pour la santé, le sport et la sécurité Additive manufacturing is transforming the textile sector by enabling complex, customized structures. This technology drives innovation in design, smart textiles, and biomedical applications. Its integration occurs through direct fabric printing, self-supporting flexible structures, and advanced polymeric materials. This presentation will explore key benefits, technical challenges (textile adhesion, durability, flexibility, biocompatibility), and applications such as custom prosthetics, implantable medical devices, and smart textiles with embedded sensors for healthcare, sports, and safety.
13h50 – Volumetric 3D tomography printing
Quentin Bauerlin – CNRS - IS2M
Light projection-based 3D printing has been progressing rapidly in recent years. Among the recent advancements, volumetric printing has emerged as a major innovation, enabling the rapid and efficient creation of complex objects in just a few seconds. Unlike conventional techniques that build up objects layer by layer, this method forms entire structures in a single step using photosensitive resins. Our study focuses on the design and characterization of photosensitive resins optimized for this printing method. Using photophysical analyses (such as FTIR and photorheology), we developed formulations tailored to the specific demands of volumetric 3D printing, leading to the successful fabrication of 3D objects. A subsequent characterization phase allowed us to evaluate the properties and potential applications of the printed materials. These include biodegradable, glassy, and carbon-rich resins. The results open promising avenues for applying this technology in various fields, including medicine (with biocompatible materials), electrochemistry, and environmental solutions.
14h10 – Closed-Loop Control for Bioprinting Intestinal Stem Cell Strands: Pressure- Modulated Image-Guided Extrusion for Precision and Reproducibility
Javier Arduengo – École Centrale Nantes
La bioimpression permet le dépôt précis de cellules vivantes et biomatériaux afin de créer des tissus complexes pour la médecine régénérative, l'ingénierie tissulaire et les tests pharmaceutiques. Toutefois, les méthodes traditionnelles peinent à assurer la maturité fonctionnelle des tissus, notamment en raison des difficultés à contrôler efficacement les interactions cellulaires. Une stratégie récente de contrôle en boucle fermée basée sur la vision par ordinateur permet une régulation précise de la géométrie en bioimpression et fabrication additive. Ce système ajuste dynamiquement les paramètres d'impression pour assurer la reproductibilité et la précision dimensionnelle malgré la variabilité des matériaux. Cette approche est appliquée ici à la bioimpression de tissus intestinaux, en intégrant la stratégie Bioprinting-Assisted Tissue Emergence (BATE). En régulant la pression d'extrusion via un retour visuel en temps réel, nous maintenons une largeur constante des cordons, essentielle pour la structuration épithéliale dans des matrices spécialisées comme le Matrigel.
14h30 – Approche méthodologique pour l’implémentation d’un procédé multiaxes dédié à la fabrication additive d’orthèses médicales personnalisées
Alexis Claude – Université de Toulon
La fabrication additive s’est imposée au cours des dernières décennies comme une alternative prometteuse au thermoformage pour la production de corsets médicaux, en élargissant les possibilités de conception et offrant ainsi l’opportunité de performances améliorées, de personnalisation accrue ainsi que de nouvelles perspectives de fonctionnalisation. Cependant, ces avantages demeurent limités dans le cas d’utilisation de machines cartésiennes classiques, qui restreignent la fabrication à des couches planes et dans une unique direction de construction. Dans un contexte industriel visant au développement d’un nouveau concept de fabrication additive de corsets, une approche innovante est proposée pour la mise en œuvre d’un procédé de dépôt de fil polymère multiaxes. Cette démarche s’articule autour de trois volets : la génération de formes optimisées de substrats adaptées à différentes catégories morphologiques de patients, l’optimisation de l’architecture machine en vue de sa spécialisation, et la génération de trajectoires de supports dans une configuration de dépôt cylindrique multiaxes.
14h50 – Un procédé innovant et sûr pour l'impression 3D de dispositifs médicaux en titane, acier et céramique
Vincent Martin – CNRS
L’impression 3D des dispositifs médicaux requiert des procédés fiables, précis et adaptés aux matériaux biocompatibles tels que le titane, l’acier inoxydable et les céramiques. Le procédé d’extrusion de granulés remplis (Fused Granular Fabrication - FGF) présente une alternative efficace et plus sûre aux techniques conventionnelles comme le Selective Laser Melting (SLM). Contrairement aux procédés SLM, qui nécessitent des poudres métalliques fines potentiellement inflammables et explosibles, l’approche FGF repose sur des granulés polymères chargés de poudre métallique ou céramique, facilitant leur manipulation et éliminant les risques associés aux environnements sous atmosphère inerte. Le procédé développé dans cette étude est particulièrement adapté à la fabrication de dispositifs médicaux pour plusieurs raisons : compatibilité multi-matériaux, sécurité accrue, réduction des coûts, environnement de fabrication simplifié. Ainsi, la technologie FGF s’impose comme une solution innovante et sécurisée pour la fabrication de dispositifs médicaux complexes, tout en démocratisant l’accès à l’impression 3D métallique et céramique pour les structures hospitalières et les laboratoires de recherche.
15h10 – Towards the Next Generation of Biomedical Devices using Advanced 4D Printing Technologies
Keynaz Kamranika – CNRS-IS2M
In recent years, 3D printing has advanced considerably; however, most of the materials used remain static, limiting their functionality in microstructured systems. 4D printing—an emerging technology incorporates time as a fourth dimension—enables the creation of structures capable of responding to external stimuli. This capability has garnered significant interest for the development of microrobots in medical and surgical applications. Among various 3D printing techniques, two-photon polymerization (TPP) stands out for its exceptional ability to fabricate complex micro-objects with high resolution. In this work, we design dynamic microstructures by leveraging the unique properties of liquid crystals (LCs), which are responsive to both light and heat. We develop an innovative 3D fabrication strategy by TPP, using custom-engineered LC resins that enable precise control over molecular orientation during printing process. This approach opens new avenues for the development of responsive, programmable, and adaptive micro-objects, with strong potential for applications in biomedical microrobotics.
15h30 – Pause
16h25 – Départ pour les visites (sur inscription)
- Visite 1 : FABEON
- Visite 2 : IREPA LASER & AMFREE
- Visite 3 : LINES Manufacturing
Mercredi 2 juillet
08h15 – Accueil, inscriptions, café
JOUR 2 GRAND AMPHI
P2/ Plénières d'ouverture
Animateur : Christophe Eschenbrenner - FRANCE ADDITIVE
08h30 – Transforming Industry with Laser DED: Applications, Materials, and Future Outlook
Arkadi Zikin – Oerlikon Metco AG
09h00 – Les enjeux de la FA pour l’aéronautique et Safran. Comment accélérer la montée en capacité industrielle d’une filière FA performante pour une aéronautique durable ?
François Xavier Foubert - Safran SAMC
09h30 – Mise en place d’un observatoire sur les risques liés à la fabrication additive sur les applications sensibles. Prolifération, dissémination et sécurité
Jean Daniel Penot – France Additive
10h00 – Pause
JOUR 2 GRAND AMPHI
S211/ Modéliser et simuler pour anticiper et maîtriser
Animateur : Matthieu Rauch - Ecole Centrale de Nantes
10h20 – Modélisation des contraintes résiduelles induites par le procédé DED
Johanna Bertrand – Platinium 3D / URCA
Du fait de la superposition de couches et des apports thermiques importants, le procédé DED génère des contraintes résiduelles à l’interface entre le dépôt et le substrat, et au sein même du dépôt. En créant une modélisation numérique de ces contraintes, nous pouvons optimiser la paramétrie en réduisant le temps et la matière première nécessaire aux essais expérimentaux. Nous avons modélisé les contraintes résiduelles en fonction de différentes puissances du laser et différentes températures de préchauffage du substrat à l’aide d’ABAQUS, pour un dépôt d’AISI H13 sur un substrat d’AISI H11. Pour calibrer notre source d’énergie nous avons utilisé un algorithme génétique et des mesures issues d’échantillons expérimentaux. Une fois le modèle thermique calibré, nous nous sommes servis des courbes de température comme donnée d’entrée du modèle mécanique élasto- plastique. Le modèle a été validé par comparaison entre les valeurs expérimentales et numériques.
10h40 – Digital Application for DED Thermo-Mechanical Simulation
Vaibhav Nain – IREPA LASER
Thermo-mechanical simulations of the Directed Energy Deposition (DED) process based on the Finite Element Method (FEM) provides digital distortion prediction, significantly reducing the time & potential cost for the optimization process of an industrial part. However, the simulation adoption in the industry is constrained by impractical computation time, inaccuracy, and the unavailability of validated commercial software, with few exceptions. Following the deposition sequence, the conventional meso-scale model activates the material at the melt-pool scale, compared to the Sequential Flash Heating (SFH) method, which activates the material sequentially at a user-defined sub-layer scale. Finally, the Flash Heating (FH) method activates the material in the layer-by-layer sequence and does not consider the deposition strategy. In this study, these models are developed and implemented in COMSOL Multiphysics®. An evaluation study compares these models regarding implementation ease, accuracy, and suitability for the DED process. Then, models are successfully compared with in-situ temperature and distortion data for different part designs. An automated COMSOL Application (APP) has also been developed. The APP’s interface is easy to use and ensures practical computation time while maintaining reasonable accuracy for industrial part simulation.
11h00 – Fusion sur lit de poudre : modélisation numérique et validation des paramètres procédé influençant la morphologie du bain de fusion et la microstructure de l'acier inoxydable 316L
Erwan Beauchesne – Simetal3D
La fusion sur lit de poudre par laser (LPBF) permet de fabriquer des pièces complexes en acier inoxydable 316L, crucial pour les applications de défense, marines et nucléaires grâce à sa résistance à la corrosion et sa solidité. Cette étude analyse l'impact des paramètres procédé, notamment la puissance et la vitesse du laser, sur la morphologie du bain de fusion et la microstructure du 316L. Une augmentation de la puissance laser accroît la taille du bain de fusion, influençant la microstructure et les propriétés mécaniques. Des simulations thermiques ont confirmé ces observations, montrant l'importance des taux de refroidissement et des gradients thermiques. La modélisation permet d'optimiser les paramètres LPBF pour contrôler la microstructure, assurant ainsi que les composants en 316L peuvent répondre aux exigences des environnements à fortes contraintes. Cette recherche pose les bases pour améliorer les propriétés du 316L pour des applications critiques nécessitant résistance, durabilité et tenue à hautes températures.
11h20 – Simulation thermomécanique de grandes pièces pour l’optimisation en CFAO Applications au WAAM pour le ferroviaire
Stéphane Touzé – École Centrale de Nantes
La simulation thermomécanique des procédés de fabrication additive métallique peut être un outil crucial pour anticiper et corriger les défauts de fabrication pourvu que le modèle puisse être correctement calibré et validé. Les ressources en calcul nécessaires croissent cependant très rapidement avec l’échelle de la pièce à simuler, ce qui limite généralement l’applicabilité industrielle de ces simulations. Nous présentons ici des résultats de simulations thermomécaniques rapides appliqués à la fabrication de grandes pièces ferroviaires via le procédé WAAM. Le modèle est basé sur une méthode de déformations inhérentes modifiée pour le DED et qui est assortie à une approche « multi-grid » permettant de minimiser le temps de calcul. Nous discuterons des méthodes de calibration et de validation pour le WAAM, du compromis par rapport à des méthodes plus classique en « moving source » ainsi que des optimisations rendues possibles en termes de géométrie, de paramétrie et de trajectoires.
11h40 – Digital design and manufacturing of a multi-material topology-optimized bogie demonstrator with wire arc directed energy deposition
Mokhtarian Hossein – Tampere University
This study investigated the application of wire arc directed energy deposition (WA-DED) for manufacturing large-scale, load-bearing structures. A Bettendorf- type train bogie was redesigned using topology optimization for multi-material consideration. High-strength low-alloy (ER100S-G) steel was utilized in high- stress areas, while low-carbon steel (ER70S-6) was used elsewhere, to reduce mass, enhance manufacturability, and improve repairability. The study workflow included topology optimization, finite element analysis, and iterative modifications to anticipate WA-DED process constraints in the design phase. The benefits and functionalities of using a multi-material, topologically optimized bogie are related to (i) the light-weighting of the bogie, (ii) reducing material use, (iii) increasing maintainability by easier weldability and increased lifetime, and (iv) reduce rail-car travel costs during train lifetime due to reduced weight. The redesigned bogie demonstrator was manufactured in half-scale. CAD-to- part analysis included scan comparison highlights geometrical variations and machining allowance. Mechanical properties characterization and microstructures was performed on multi-material wall samples.
JOUR 2 AMPHI A301
S212/ Procédé L-PBF – développements, optimisation et monitoring
Animateur : Tiphaine Baur - FRANCE ADDITIVE
10h20 – Développement d’un banc optique pour l’instrumentation de la fusion d’un lit de poudre
Yassine Saadlaoui – LTDS / Centrale Lyon ENISE
Un banc optique reproduisant une machine industrielle L-PBF est développé. Il intègre divers outils de mesure (caméra ultra-rapide, caméra thermique, pyromètre, thermocouples, etc.) afin d’instrumenter précisément le procédé. La vaste chambre de fabrication (boîte à gants Jacomex) du banc facilite l’installation de ces instruments à l’intérieur, au plus près du bain de fusion. Cette proximité favorise une compréhension approfondie des phénomènes physiques en jeu et permet d’acquérir des données de haute qualité (morphologie du bain de fusion, gradient de température, etc.). Ces résultats sont essentiels pour affiner et valider les modèles numériques. En conséquence, une meilleure compréhension de la physique du procédé contribuera significativement à l’optimisation des paramètres et à la réduction du plan de test requis pour l’étude de nouveaux matériaux en poudre.
10h40 – Monitoring automatisé de la qualité de production en fabrication additive via des algorithmes d’intelligence artificielle
Rima Hleiss – Lineact, CESI Nanterre
La fabrication additive métallique joue aujourd’hui un rôle clé dans de nombreux secteurs industriels, allant de l’aéronautique et l’automobile à la médecine et l’énergie. Elle permet de produire des pièces complexes avec une grande précision, tout en réduisant les pertes de matière par rapport aux procédés de fabrication traditionnels. En particulier, l’optimisation des paramètres de fabrication et la maîtrise de la porosité sont essentielles pour garantir la fiabilité et la performance des pièces métalliques imprimées. Grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle et des modèles prédictifs, il devient possible d’améliorer significativement la qualité des pièces fabriquées, ouvrant ainsi la voie à une adoption plus large de ces technologies dans l’industrie. Ce travail met en avant l’apport des techniques basées sur l’apprentissage automatique, notamment les réseaux de neurones artificiels, l’algorithme des plus proches voisins (KNN) et les auto-encodeurs, dans le domaine de la fabrication additive. Les auteurs proposent des méthodes avancées pour développer des modèles prédictifs de la densité des aciers inoxydables à partir de paramètres de fabrication tels que la puissance du laser, la vitesse de balayage, l’espacement entre
11h00 – Travaux de caractérisation du flux de gaz de notre machine Form-Up 350 à Naval Group Angoulême-Ruelle
Charlotte Metton – Naval Group Angoulême-Ruelle
Naval Group a à ce jour démontré, au travers de nombreuses études de faisabilité technique, l’intérêt du procédé PBF-LB/M pour la production de pièces métalliques complexes. Ce dernier est considéré comme un Procédé Spécial : notre approche est par conséquent de garantir sa maitrise au travers d’une qualification du triptyque machine/poudre/paramétrie. Elle s’appuie sur une stratégie définie en interne, dont une phase est destinée à la démonstration d’un niveau de qualité de la matière brute de fabrication. La capabilité de notre machine est alors vérifiée, c’est-à-dire son aptitude à atteindre un niveau de performance. A ce titre, des mesures du flux de gaz sont effectuées. Dans ce contexte, des travaux de cartographie ont été réalisés en collaboration avec Air Liquide. La présentation consistera en une description du dispositif expérimental, une synthèse des cartographies obtenues, et une corrélation avec des observations par caméra rapide de la fusion ainsi que d’analyses de santé matière.
11h20 – Characterization and optimization of a LPBF gas shield and its impact on part quality
Philippe Lefebvre – Air Liquide – Campus Innovation Paris
With the strong growth of the metal additive manufacturing market, OEMs and end-users are facing more and more stringent specifications to comply with standards for highly critical applications. For laser powder bed fusion processes (LPBF), it is already known that the flow of inert gas generated above the build plate helps to evacuate spatters and fumes from the active area. Those by- products generated during the laser-material interaction can have a deleterious impact on part quality, creating critical internal defects with a strong impact on mechanical properties and integrity. Nevertheless, literature and feedback from the field have mainly highlighted heterogeneity in velocities, consistency in time, and limitations on existing instrumentation, often correlated with downgraded part quality. In addition, even identical machines have, at some point, exhibited high differences in terms of quality as function of the part position on the build plate. Based on the development by Air Liquide R&D of a 3-axis robot able to conduct measurements of instant velocities inside of LPBF build chambers, this presentation deals with the effects of changes in nozzle design on gas shield homogeneity and last but not least on the final part quality. Correlations with CFD have also been covered. The main conclusions of this study are : Optimization of the nozzle design led to an improvement of the average gas shield homogeneity up to 40% An effect on part quality has been observed with a decrease of porosity variations by 25% of porosity rates by 20%. In-situ gas shield characterization with dedicated equipment enabled to experimentally raise the correlation between gas shield homogeneity and part quality with a faster and cheaper approach than CFD.
11h40 – Enjeux des développements PBF-LB-M en 2025 : de l’approvisionnement matière à la pièce qualifiée
Eric Baustert / Gregory Rose – Volum-e
Nous explorons les défis actuels et à venir de la fabrication additive métallique par fusion laser sur lit de poudre (PBF-LB-M) en 2025, depuis l’approvisionnement en matière jusqu’à la qualification des pièces. Nous mettons en lumière les évolutions nécessaires pour répondre aux exigences croissantes en matière de traçabilité, de performance des poudres, de stabilité des procédés et de qualification industrielle. L’accent est mis sur la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, la standardisation des paramètres de fabrication, ainsi que l’intégration d’outils de simulation et de contrôle en temps réel pour fiabiliser la production. Nous soulignons également l’importance de renforcer les synergies entre industriels, centres de recherche et organismes de certification pour accélérer l’industrialisation de la technologie, notamment dans les filières stratégiques comme l’aéronautique, le spatial et l’énergie. We explore the current and upcoming challenges of metal additive manufacturing through laser powder bed fusion (PBF-LB-M) in 2025, from material supply to part qualification. We highlight the necessary developments to meet growing demands for traceability, powder performance, process stability, and industrial qualification. The focus is on securing supply chains, standardizing manufacturing parameters, and integrating real-time simulation and control tools to ensure reliable production. We also emphasize the importance of strengthening synergies between industrial players, research centers, and certification bodies to
JOUR 2 AMPHI A302
S213/ Procédés DED – Développements, optimisation et monitoring (Partie 1)
Animateur : Jonathan Moulin - Vallourec
10h20 – Fabrication additive arc-fil : état des lieux et perspectives
Etienne Krafft – IS
La fabrication additive métallique suscite un intérêt croissant en raison de ses capacités à produire des pièces de grandes dimensions avec un haut taux de dépôt. Cette présentation propose un état des lieux de la technologie, en s’appuyant sur les retours d’expérience d’études industrielles.
Nous aborderons d’abord les caractéristiques géométriques des cordons déposés et leurs limites, ainsi que les performances mécaniques observées sur différents matériaux métalliques les plus courants. Ces éléments serviront de base pour introduire les enjeux actuels liés à la maîtrise de la qualité des pièces et à leur conformité aux exigences industrielles.
Un point sera ensuite consacré aux travaux de normalisation en cours, qui visent à structurer et encadrer le développement de la fabrication additive arc fil.
Enfin, la présentation se conclura sur une vision positive de la transition vers une industrialisation progressive des procédés additifs métalliques.
10h40 – Monitoring et analyse « temps réel » des procédés de fabrication additive métallique arc-fil
Mathieu Piniard – IRT Jules Verne
L’équipe Monitoring, Inspection et Contrôle procédé (MIC) de l’IRT Jules Verne mène des activités de R&T dans les domaines du PHM, du SHM et de l’automatisation des CNDs. Cette présentation se concentrera sur les développements des moyens d’acquisition et de traitement de la donnée en temps-réel procédé (PHM) dédiés aux procédés de fabrication additive métallique arc-fil (WAAM-CMT, WAAM-TIG) mis en œuvre par l’équipe Procédé Matériaux Métalliques (PMM). L’exploitation des données apporte une assitance : - à l’identification des sources des non-conformités et facilite ainsi l’optimisation des procédés, - au recalage des modèles numériques.
11h00 – Asservissement de dépôt de cordon par profilométrie en temps réel
Julien Denis – IRT Jules Verne
Le soudage de grandes pièces, telles que celles utilisées pour l'assemblage de flotteurs d’éoliennes ou dans la construction navale, présente des défis techniques majeurs en raison des épaisseurs importantes des cordons de soudure. Un procédé adapté pour ce type d'application est le soudage à l'arc pour sa capacité à réaliser des soudures multi-passes sur des matériaux épais. Les pièces de grandes dimensions sont sujettes à des déformations significatives pour diverses raisons : affaissement dû à leur propre poids, les déformations thermiques issues des variations de température, ou encore les limites des procédés d'usinage sur de grandes dimensions. Des problématiques connues en fabrication additive WAAM. Pour pallier à ces problèmes de déviation de la géométrie et supprimer des phases d'ajustements complexes, un système de suivi de joint en temps réel a été conçu pour garantir la qualité de la superposition de cordons.
11h20 – Détection des instabilités et anomalies dans les procédés WAAM métalliques robotisés
Élodie Paquet – Nantes Université / LS2N
La détection des instabilités et des anomalies dans les procédés de fabrication additive WAAM métalliques robotisés est essentielle pour garantir la qualité et la fiabilité des pièces produites. Le processus WAAM, qui utilise un arc électrique pour déposer un fil métallique couche par couche, peut rencontrer des variations thermiques, géométriques ou mécaniques pouvant entraîner des défauts tels que des déformations, des porosités ou des fissures. L'identification précoce de ces instabilités est cruciale pour éviter des défauts de fabrication. Des méthodes avancées telles que la surveillance en temps réel par capteurs thermiques, géométriques et visuels, combinées à l'intelligence artificielle, permettent de détecter ces anomalies pendant la fabrication. Les méthodes qui seront présentés permettent de détecter en temps réel les instabilités du processus de fabrication. La détection précoce est donc un levier majeur pour améliorer l'efficacité et la précision des procédés WAAM métalliques robotisés.
11h40 – "Process based control" sur l’angle de la fabrication hybride donc dans les 2 process de fabrication additive et soustractive
Philippe Verlet – VLM-Robotics
Dans le cadre de MT-ROBOTICS (projet France 2030 « Offre de robots et Machines intelligentes d’excellence ») dont l’objet est la Robotique de Manufacturing Française à vocation Européenne pour un schéma industriel agile de « fabrication à la demande » de pièces métalliques de grandes dimensions, nous aborderons le « process based control » sous l’angle de la fabrication hybride (WAAM et usinage) développée dans le projet. Les ambitions et développements d’abord sur le « Control in Process » pendant la fabrication additive et soustractive puis, au-delà, sur le « Closed Loop Manufacturing » (donc la rétroaction en temps réel sur ces effecteurs procédés) seront présentés.
JOUR 2 Salle C301
S214/ Développements de polymères techniques – Approche IA
Animateur : Hervé Bonnefoy - Platinium 3D
10h20 – Stratégies de production de pièces composites par impression 3D
Hervé Pelletier – Institut Charles Sadron / INSA Strasbourg
Cette étude a pour objectif de présenter deux stratégies pertinentes pour la production de pièces composites par impression 3D. Traditionnellement, des filaments chargés fibres (ou particules) de verre ou de carbone sont utilisés pour produire des pièces composites. Il existe, en effet, des filaments chargés disponibles commercialement pour un grande nombre de matrice thermoplastique (PLA, PETG, PA, TPU). La première stratégie consiste en l’utilisant d’une imprimante de type IDEX permettant de déposer deux filaments de nature différente tandis que la seconde réside dans l’utilisation d’un filament coextrudé avec un matériau A à cœur et un matériau B en peau. Nous décrivons dans un premier temps les paramètres d’impression liés aux deux stratégies envisagées. Dans un second temp, nous présentons les évolutions des propriétés mécaniques des éprouvettes réalisées en fonction des paramètres d’impression et des paramètres de tranchage, pour les deux stratégies envisagées pour des systèmes composites TPU/PETG. Ces résultats sont déduits d’essais mécaniques de type structure, notamment des essais de flexion 3 points ou encore des essais biaxiaux ARCAN. Ces derniers sont menés selon 3 orientations (traction pure, traction – cisaillement et cisaillement pur) avec un système d’observation in situ, qui permet de corréler les évolutions des courbes force – déplacement mesurées avec les modes de déformation et d’endommagement des structures composites.
10h40 – Appropriation des déchets de papier comme mousse extrudable pour des applications en design circulaire
Aurélie Mosse – École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs – PSL
De son usage pure dérivée des plantes à son recyclage industriel, la cellulose présente un intérêt particulier pour l’impression 3D comme alternative aux ressources d’origine fossile. Bien qu'il représente un gisement abondant de déchets, le papier recyclé reste néanmoins une ressource relativement inhabituelle dans ce contexte, où il émerge comme additif ou comme pâte pour l’extrusion. En explorant l'appropriation des déchets de papier en tant que mousse extrudable, cette communication contribue à la recherche d'approches circulaires de l'impression 3D. Elle s’appuiera sur les recherches par le design développée dans le cadre du projet ANR ImpressioVivo, qui questionne, des enjeux de formulation à ceux d’usages, comment Papier Plume – une mousse conçue comme alternative biodégradable et renouvelable au carton plume – peut être imprimée en 3D et rigidifiée par des bactéries pour des applications dans le champ de l’architecture, du design et du packaging.
11h00 – Impression 3D multi-matériaux par polymérisation 2-photon pour la fabrication de microrobots
Mehdi Salah – Femto-ST
L'impression 3D basée sur la polymérisation 2-photon (2PP) a montré son intérêt durant la dernière décennie pour la fabrication de microstructures. Notamment, l'usage de résines actives a attiré un grand intérêt pour la fabrication de microrobots, en raison des grandes déformations qu'elles peuvent générer quand elles sont soumises à un stimulus (PH, lumière, température, etc.). Toutefois, les propriétés photo-physico-chimiques de ces résines les rendent aussi difficiles à imprimer et nécessitent des investigations pour obtenir une structure multi-matière. Une manière de pallier à ce problème est de diviser les taches via une impression multi-matière : utiliser les matières actives comme actionneurs au sein d'un mécanisme basée sur une matière aisément mise en forme par impression 2PP. Nous montrerons ici le potentiel d’une approche multi-matière pour la microrobotique. Nous présenterons ensuite une mise en œuvre de l'approche d'impression bi-matière de micro mécanismes basée sur des actionneurs en hydrogels actifs, le pNIPAM, et sur un mécanisme compliant fabriqué en IP-S (variante propriétaire du PMMA).
11h20 – Digital Light Processing 4D Printing of Liquid Crystal Elastomers
Rakine Mouhoubi – Institut Charles Gerhardt Montpellier (ICGM)
4D printing of soft actuators holds great promise for applications in artificial muscles, medical devices, and soft robotics. Among 4D- printable soft smart materials, liquid crystal elastomers (LCE) stand out for their ability to undergo rapid, large, and reversible shape changes in response to heat or light. Unlike direct ink writing (DIW), digital light processing (DLP) enables high-resolution fabrication of complex LCE structures. However, DLP-printed LCEs typically lack molecular alignment, limiting their actuation performance. To address this challenge, we present a straightforward method combining DLP 3D printing with mechanical programming and post- curing to induce molecular alignment in LCEs. By tuning the synthesis strategy, we fabricate LCEs with customizable actuation temperatures (50-90 °C), actuation strains (20-50%), and actuation modes (contraction, bending, twisting). The potential of this approach is demonstrated through complex DLP-printed LCE structures exhibiting reversible shape changes and a wide range of programmable actuation modes.
11h40 – AI-Driven Multidisciplinary Optimization in 3D Printing Processes
HamidReza Vanaei – Arts et Métiers (ENSAM) / De Vinci Higher Education
Additive manufacturing, encompassing techniques like SLA, SLS, and FFF/FDM, fuels innovation in aerospace, medical, and automotive fields. However, challenges— inconsistent bonding, variable strength, and inefficiencies—arise from complex parameters like temperature, material behavior, and deposition, resisting traditional optimization. This study develops an AI-driven multidisciplinary framework, leveraging machine learning and real-time data to advance 3D printing across all methods. It targets enhanced mechanical integrity and performance while reducing time and costs. In a completed FFF case study with PLA filament, real-time sensors tracked temperature and extrusion, feeding an AI model trained on past prints. Fine-tuning process parameters improved tensile strength and enabled lifetime predictions for printed parts, with experimental validation confirming superior bonding.
12h00 – Pause déjeuner
JOUR 2 GRAND AMPHI
S221/ Stratoconception, arts numériques et FA
Animateur : Philippe Vannerot - FRANCE ADDITIVE
13h30 – Intégration de la chaine de Conception et Fabrication Additive (CFAAO) par Stratoconception au sein de la société Ferry Capitain - Application industrielle aux modèles de fonderie sable de très grandes dimensions.
Benoit Delebecque & Jean-Baptiste Prunier – CIRTES / Ferry Capitain
Nous présentons le développement et la mise en œuvre d’une chaine numérique de Conception et Fabrication Additive (CFAAO) intégrée TopSolid’Strato pour la société Ferry Capitain, entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces métalliques de grandes dimensions. FC a intégré une solution complète logicielle et machine pour réduire les délais de réalisation des modèles de grande taille et ainsi renforcer sa compétitivité. L’objectif était de passer du modelage traditionnel au modelage entièrement numérique. Le choix du procédé de Stratoconception repose sur plusieurs avantages de simplicité d’utilisation, de rapidité, de précision, de coût, de faible consommation énergétique, et particulièrement adapté aux grandes dimensions. Cette filière numérique de production de modèles permanents en PSE est destinée à la fonderie sable, pour réaliser des couronnes de 6 mètres de diamètre. Le retour d’expérience de plusieurs années de production permet, aujourd’hui, de dresser un bilan complet et quantitatif des résultats obtenus pour l’entreprise.
13h50 – La Stratoconception, un procédé de fabrication additive au service de la construction bois dans le cadre du projet 2030 StratoBOIS.
Anwar Nehlawi – MAP-CRAI
Les travaux s’inscrivent dans le cadre du projet France 2030 i-demo StratoBOIS, porté par Charpente Houot avec CIRTES, Weisrock, MAP- CRAI/ENSAN, LERMAB/ENSTIB. L’objectif est de développer une nouvelle chaîne intégrée de conception et FA par Stratoconception®, pour les nouveaux marchés de la construction bois. Le premier démonstrateur échelle 1 est le pavillon Les RAM'EAUX, pour la Fédération Française d’Aviron, imaginé, dans le cadre du projet Archi-Folies, par l’École d’Architecture de Nancy. Le pavillon a été modélisé puis fabriqué par les partenaires de StratoBOIS et exposé au Parc de la Villette lors des JO de Paris 2024. Nœuds et les embases ont été réalisés par Stratoconception®. Cette expérience met en œuvre un continuum informationnel numérique reliant idéation et fabrication dans le domaine de la construction. Les travaux se poursuivent par l’application à des composants intermédiaires de grandes dimensions tels que des poutres (passerelle) et des parois, avec l’intégration idéale de fonctionnalités.
14h10 – Le procédé de Stratoconception pour la conservation du patrimoine - Reproduction de la « Madone de Dangolsheim »
David Di Giuseppe – CIRTES
La fabrication additive complétée par les différents outils de la chaîne numérique offre la possibilité de reproduire tout type d’objet qu’ils soient industriels ou artistiques. Les exemples d’applications de la FA à la duplication de sculptures existent déjà pour certains procédés. Ces applications sont limitées par leur capacité en termes de dimensions, résolutions et surtout de matériaux. Lorsqu’il s’agit de reproduire une pièce en bois de grandes dimensions, c’est naturellement que le procédé de Stratoconception est particulièrement adapté. Après une description du principe de fonctionnement du procédé de Stratoconception et de ses différentes applications récentes pour la reproduction d’œuvres d’art ou d’objets du patrimoine, nous détaillons les travaux menés par CIRTES, de la numérisation à la fabrication, pour la reproduction de l’œuvre d’art connue sous le nom de « Madone de Dangolsheim » qui est exposée désormais dans l’église du village alsacien éponyme.
14h30 – Digital Sculpture and Additive Manufacturing
Christian Lavigne – ARS Mathematica
Depuis plus de 30 ans, l'association internationale ARS MATHEMATICA, basée en France, promeut les rencontres entre Arts, Sciences et Technologie, avec une attention particulière et originale portée vers la sculpture numérique (qui reste méconnue dans le vaste domaine des "Arts Numériques"), intérêt inédit qui a engendré les expositions et conférences INTERSCULPT. À ce titre, notre association est invitée régulièrement, depuis 1995, aux symposiums de l'AFPR, devenue France Additive, et nous convions réciproquement des intervenants universitaires ou industriels dans nos manifestations.
14h50 – Bad AI
James Hutchinson – University of Sunderland (UK)
I will show a short film of my ‘Sketch fab archive’ (5mins) currently on display in the Art Angel project by Hetain Patel ‘Come as you are’ exhibition in the NGCA gallery Sunderland and use it to talk about my new 3d works built with text and image to mesh apps and ai generated textures to 3d print. The Title Bad Ai is a provocation and will discuss the positive and negative aspects of AI and its possibilities for new 3d printed Art. Je présenterai un court métrage de mes "archives SketchFab" (5 minutes), actuellement diffusé dans le cadre de l'exposition "Come as you are" du projet "Art Angel" d'Hetain Patel à la galerie NGCA de Sunderland (GB). Je m’appuierai sur cette vidéo pour présenter mes nouvelles oeuvres 3D, réalisées à partir de texte et d'images envoyés dans des applications (logiciels) qui créent des maillages et des textures générées par IA, ce qui permet ensuite de les imprimer en 3D. Le titre "Bad AI" est une provocation et abordera les aspects positifs et négatifs de l'IA, et ses possibilités pour un nouvel art lié à l'impression 3D.
JOUR 2 AMPHI A301
S222/ Procédé L-PBF – Parachèvement et qualification
Animateur : Adeline Riou - Abert & Duval
13h30 – Procédés de parachèvement des pièces issues de fabrication additive : exploration, développement et industrialisation à l'IRT M2P
Alexis Renaud – IRT M2P
La surface des pièces fabriquées par fusion laser sur lit de poudre (LPBF) se caractérise par une rugosité importante, un nombre élevé de porosités, et par la présence de particules infondues piégées à la surface. Ces éléments impactent fortement les propriétés et les performances des pièces. Plusieurs traitements de parachèvement permettent d’améliorer la qualité de surface de ces pièces et d’en améliorer les propriétés fonctionnelles. Ces procédés peuvent être chimiques, électrochimiques, physiques ou mécaniques. Si la plupart d'entre eux présentent de bonnes performances sur échantillons simples, le traitement de pièces complexes s’avère souvent plus difficile. Dans le cadre des projets After ALM et NEMO, les différents types de procédés de parachèvement mentionnés plus haut ont été développés et optimisés sur des pièces complexes en alliages d’aluminium, de titane, d’acier inoxydable et en superalliages de nickel. L’évaluation de leurs performances sera présentée, ainsi que le bénéfice apporté par la combinaison de plusieurs procédés.
13h50 – Generic Method for Predicting Surface States in PBF-LB/M Additive Manufacturing, As-Built and Post-Processed
Lionel Arnaud – LGP – ENIT – UTTOP
The control of surface states in metal additive manufacturing using Laser Powder Bed Fusion (PBF-LB) is a key challenge, particularly for complex parts and internal surfaces. We propose a novel approach based on two main aspects. First, reference surface roughness measurements are performed on standardized specimens produced on specific machines using given powders and set of parameters. Second, a range of more or less simplified physical models enables the interpolation of these measurements while accounting for the accessibility constraints of surfaces to various post-processing techniques (sandblasting, vibratory finishing, electropolishing, chemical polishing, etc.). An initial database has been created and coupled with models, then integrated into software built on the Unity 3D visualization platform. We present the obtained results and propose a collaborative framework to enable the community to contribute and access a versatile tool covering a broad spectrum of manufacturing and post-processing methods.
14h10 – Résistance à la corrosion des alliages AlSi7Mg et Al6061 fabriqués par LPBF pour applications échangeurs thermiques aéronautiques : Influence du traitement de surface et de la rugosité
Sébastien Mercier – DMAS, ONERA, Université Paris-Saclay
La fabrication additive (FA), en particulier la fusion laser sur lit de poudre (LPBF), offre un grand potentiel pour produire des échangeurs thermiques efficaces et durables avec des géométries complexes et des propriétés matière supérieures aux méthodes conventionnelles. Cependant, la forte rugosité de surface des pièces produites par LPBF et les défis liés au post- traitement des zones confinées soulèvent des préoccupations quant à leur résistance à la corrosion. Cette étude examine la résistance à la corrosion en environement NaCl des alliages AlSi7Mg et Al6061 fabriqués par LPBF. L'impact de la rugosité de surface sur la résistance à la piqûre et sur la durabilité en brouillard salin neutre est discuté. L'efficacité de revêtements de conversion sans CrVI est également évaluée. Les résultats montrent que, malgré une résistance à la corrosion supérieure, les alliages LPBF présentent une dispersion plus importante du potentiel de corrosion par piqûre, indiquant une fiabilité moindre. Les effets de la rugosité de surface sur la résistance à la corrosion ne sont pas clairement identifiables, en particulier pour l'alliage AlSi7Mg, en raison de la forte dispersion des résultats de potentiel de piqûre. Les alliages non protégés montrent une faible durabilité en milieu NaCl, mais les traitemements de conversion sans CrVI offrent une excellente protection, indépendamment de la rugosité de surface, confirmant ainsi le fort potentiel des échangeurs thermiques LPBF en environnements corrosifs.
14h30 – Revolutionizing Quality Management in Regulated AM Production
Peter Lindecke – amsight GmbH
This presentation addresses the critical challenge of managing complex data in additive manufacturing (AM) environments, with particular focus on regulated industries where reproducibility and compliance are paramount. Despite the transformative potential of AM technologies in sectors like aerospace, medical, and other regulated industries, significant barriers remain in assessing supplier reproducibility and ensuring consistent quality across the supply chain. amsight offers a comprehensive technology framework that enables manufacturing companies to achieve production excellence in accordance with essential industry standards. These include, but are not limited to, examples such as ECSS-Q-ST-70-80C – Processing and quality assurance requirements for metallic powder bed fusion technologies for space applications, ASTM F3049 for powder characterization, or ISO/ASTM 52901 for supply chain documentation. Our solution provides automated data acquisition capabilities that standardize the collection, storage, and analysis of critical process data, reducing the burden of manual documentation while enhancing traceability. For non-manufacturing OEMs, the framework serves as a powerful supplier qualification platform, enabling transparent assessment of manufacturing capabilities and consistent quality monitoring across diverse supplier networks. This approach significantly enhances supply chain resilience by
14h50 – Étude de cas du procédé de fusion laser sur lit de poudre à l'aide d'une approche AMDEC basée sur une chaîne de causalité des défaillances
Nicolas Muller – ENS Paris-Saclay
15h10 – ARQANE Accélérer le développement de référentiels de qualification en fabrication additive par l’action collaborative : résultats et perspectives
Franck Bocquet – Team Henri-Fabre / ARQANE
Le projet ARQANE, soutenu par France Relance, coordonné par TEAM Henri-Fabre et porté par le chef de file EDF, aura rassemblé pendant près de 5 ans, les donneurs d'ordre nucléaire civil et militaire, Naval Group, Technicatome, Framatome, Orano, au côté du CEA, des experts INOVSYS et l’INSTITUT de SOUDURE, et avec le soutien de l’ANDRA et de NUCLEAR VALLEY, autour de trois axes : Des recherches collaboratives pour établir une base scientifique, des standards techniques communs pour les pièces WAM et LPBF, et des prototypes de différents niveaux. Un collectif soudé d’une centaine de spécialistes a permis de relever les défis de la maîtrise du cycle complet de réalisation de pièces de grade nucléaire, afin, de produire les référentiels posant les bases de la démarche de qualification nécessaire à l’industrialisation. Nous évoquerons les perspectives ouvertes par les travaux, et les volontés de poursuivre et élargir la dynamique, dans les écosystèmes nucléaires et au-delà.
JOUR 2 AMPHI A302
S223/ Procédés DED – Développements, optimisation et monitoring (Partie 2)
Animateur : Jean Daniel Penot - FRANCE ADDITIVE
13h30 – Optimizing Directed Energy Deposition: From Microstructural Control to Industrial Part Manufacturing
Antoine Quéguineur – École Centrale de Nantes / Tampere University
Directed Energy Deposition (DED) technologies offer considerable potential for the additive manufacturing of large-scale metallic components. However, their industrial adoption remains limited by challenges in microstructural consistency and process reliability. This research is derived from doctoral work and examines the impact of process parameters and an innovative grain refinement method, such as in- process ultrasonic vibration, on the microstructure and mechanical properties of deposited materials. Utilizing Wire Arc DED (WA-DED), we characterize various metallic alloys including duplex stainless steels, mild steels, and high-strength-low-alloy steels, and demonstrate techniques to optimize the part properties. Moreover, we present a practical case study involving a railway bogie, highlighting the transition from experimental insights to industrial application through digital design and additive manufacturing. Our findings highlight the importance of integrated, multidisciplinary approaches in advancing DED technology from laboratory-scale investigations toward industry-ready manufacturing solutions.
13h50 – Acquisition et identification du procédé WAAM
Martin Charrois – IRT Jules Verne, IMN, LS2N
L'optimisation du WAAM passe par l'implémentation de lois d'asservissement visant à améliorer la précision géométrique des pièces et à minimiser l'apparition de défauts. L'efficacité des stratégies de commande dépend étroitement de la fidélité du modèle dynamique sous- jacent, lequel doit prendre en compte l'ensemble des paramètres influençant le processus. Cette étude se concentre sur l'identification des variables clés pour la modélisation dynamique du WAAM en synergie pulsée. En complément des paramètres traditionnellement étudiés dans la littérature (vitesse d'avance, vitesse du fil, hauteur de la torche), cette recherche explore l'impact de la température interpasse, des facteurs de correction de la synergie, et des dimensions du bain liquide. Pour caractériser précisément le comportement du procédé, un système d'acquisition a été développé sous ROS2, intégrant un pyromètre, un profilomètre laser et une caméra thermique. Il permet d’analyser en temps réel des variations thermiques et géométriques durant le dépôt. Les résultats obtenus contribueront à améliorer la modélisation dynamique du WAAM et à développer des stratégies d'asservissement plus robustes.
14h10 – Dynamique d’impact des particules sur le bain de fusion et interaction en vol faisceau laser-poudre dans le processus DED laser
Marc Leparoux – Empa (Swiss Federal Laboratories for Materials Science and Technology)
Dans un procédé DED, afin de limiter la formation d'intermétalliques fragiles à l'interface entre deux métaux, nous avons proposé une approche reposant sur une puissance laser élevée et un flux de particules important. Dans ces conditions, les interactions entre le faisceau laser et les particules en vol deviennent significatives et influencent la manière dont le jet de poudre interagit avec le bain fondu. Nos travaux ont démontré qu'en optimisant la dynamique du jet de poudre et la distance entre la buse et le bain fondu, une grande partie des particules peut être fondue en vol. Ces particules fondues s'intègrent efficacement au bain fondu sans en perturber la dynamique. Toutefois, la présence du jet de poudre entraîne une atténuation notable de la puissance laser illuminant le substrat.
14h30 – Impression d’un raccord en T en WAAM (DED-fil) sur substrat tubulaire pour applications sous-marines en offshore profond
Olivier Caron – Vallourec
Dans le cadre d’un développement conjoint, Vallourec et Saipem se sont associés pour travailler sur la production de pièces Pétrole & Gaz offshore avec la technologie WAAM. L’une des pièces choisies est un raccord en T utilisé dans les installations sous-marines offshore. Le principe consiste à imprimer la pièce en utilisant un substrat tube issu des usines Vallourec et fabriqué selon les procédés standard pour les tubes sans soudure. Le T, lui, est imprimé en WAAM directement sur le tube substrat. Le composant est ensuite soumis à contrôle non destructif, y compris de l’interface tube/WAAM grâce à une conception innovante de base carrée. La phase d’impression est suivie d’une caractérisation complète conformément aux directives DNV-ST-B203 et selon exigences du contractant. Les résultats prometteurs obtenus démontrent la faisabilité de l’impression de ce type de pièce par procédé WAAM. Ce projet ouvre la porte à des avancées significatives sur l’application de la technologie WAAM pour les infrastructures sous-marines.
14h50 – Projet DE FACTO
Marc Delavet / Maxime Fayolle – EDF/CETIM
Objectif du projet DE FACTO : Créer rapidement les conditions industrielles permettant à toute la supply- chain de la filière nucléaire de produire une partie des composants en Fabrication Additive métallique, pour le parc en exploitation et pour les futurs EPR ou SMR. ✓ Une mise à disposition de la supply chain : 1. Des méthodes de qualification par procédé, qui seront par la suite intégrées dans les Règles de Conception et de Construction des Matériels mécaniques pour les îlots nucléaires (code RCC-M de l’AFCEN) 2. De documents d’aide à la qualification, qui capitalisent les résultats des essais par nuance / procédé (à partir d’une base de données) ✓ Des pièces « Tête de série » installées sur site EDF
JOUR 2 Salle C301
S224/ Procédés à base de frittage : développements et applications
Animateur : Jean François Witz - CNRS
13h30 – Décryptage des procédés à base de frittage
Benoit Verquin – CETIM
De nombreuses technologies permettant de fabriquer des pièces métalliques basées sur le frittage sont apparues ces dernières années : Binder Jetting, Cold Metal Fusion, MoldJet, VAT photopolymérisation. Les avantages sont nombreux selon les procédés : complexité de formes fabricables, l’état de surface, la productivité, la résolution. Nous vous proposons un décryptage de ces technologies, leur évaluation sur différentes typologies de pièces ainsi que des analyses sur leurs précisions et les défis restant à lever.
13h50 – Fabrication additive de céramiques techniques par technologie PAM (Pellet Additive Manufacturing) et approche hybride PAM/Usinage
Fabrice Petit – Belgian Ceramic Research Centre
Cette étude évalue le potentiel de la technologie Pellet Additive Manufacturing (PAM) pour la conception et la fabrication de pièces céramiques complexes. Inspirée du procédé FDM, la PAM utilise un matériau thermoplastique chargé de poudre céramique, qui est fondu puis extrudé par une vis chauffée vers une buse d'impression. Les défis initiaux, tels que la rugosité due à l'effet d'escalier et les variations de densité, peuvent être significativement réduits par l'intégration d'une approche hybride combinant impression 3D et usinage. Grâce à une optimisation rigoureuse des paramètres d'impression et d'usinage, cette approche permet d'obtenir des pièces céramiques avec d'excellentes finitions superficielles et des propriétés mécaniques remarquables. Par exemple, des résistances à la rupture supérieures à 1100 MPa ont été obtenues pour la zircone. Les premiers résultats obtenus pour d'autres matériaux tels que l'alumine, le carbure de silicium, les métaux durs et les alliages tels que le titane s'avèrent également prometteurs, avec des états de surface de grande qualité et des densités frittées conformes aux exigences industrielles.
14h10 – L’impression 3D sable pour la réalisation d’objets en verre
Christine Kermel– Hervé Bonnefoy – Belgian Ceramic Research Centre (CRIBC) & Platinium 3D
Ces travaux de recherche s’inscrivent dans le projet Interreg VI VerAdMa dont l’objectif est de promouvoir le développement d’approches additives innovantes dans la mise en forme du verre. Plusieurs technologies de fabrication additives seront testées dont le L-PBF, le binder jetting, le DLP, …. Lors de la conférence, les équipes de recherche (Université de Lille, INISMa, PLATINIUM 3D, …) se concentreront sur le Binder Jetting sable. En effet les moules imprimés en sable sont couramment utilisés en fonderie mais reste une innovation dans le domaine du verre. La formulation du verre, l’élaboration de nouvelles régles métiers pour la coulée du verre dans des moules en sable et la recherche de poteyage sont des axes de développement dans ce projet. Les éprouvettes en calcin, obtenues par coulée dans ces moules en sable, seront caractérisées au niveau dimensionnel, des états de surface, des microstructure et des propriétés physiques et mécaniques
14h30 – Vers une production de type MIM par fabrication additive par extrusion (FFF) : étude complète sur l’acier inoxydable 316L
Tugdual Le Néel – École Centrale de Nantes
Le moulage par injection de métal (MIM) est une technique industrielle pour produire en masse des pièces métalliques complexes et denses. En s’inspirant de cette approche, la fabrication additive par extrusion de filaments métalliques (FFF) permet aujourd’hui d’imprimer des « pièces vertes » à base métal-polymère, avant déliantage et frittage pour atteindre une densité quasi complète. Cette présentation propose un état de l’art détaillé de l’impression métal par FFF, suivi d’une campagne expérimentale dédiée à l’acier inoxydable 316L. Les microstructures obtenues sont comparées à celles issues du MIM classique et des aciers, en examinant l’impact de la porosité, et des conditions de frittage sur les performances mécaniques. L’étude explore également d'autres alternatives de fabrication additive « MIM-like » telles que la stéréolithographie (SLA) et le frittage sélectif par laser (SLS), en discutant des avantages et limites de chaque voie. Une application est proposée pour le secteur ferroviaire pour la maintenance et la fabrication de pièces de rechange.
14h50 – Impression 3D pour le génie électrique : le procédé PIM-like
Frédéric Gillon – Centrale Lille Institut
La fabrication additive a suscité un intérêt croissant ces dernières années, offrant des solutions innovantes dans divers domaines, y compris l'ingénierie électrique. Parmi les procédés disponibles, le procédé PIM-like se distingue par son accessibilité, tant en termes de coût que de complexité de mise en œuvre ou de disponibilité du feedstock. Le développement de ce procédé permet la fabrication de pièces magnétiques complexes et personnalisées. L'objectif de ces travaux est de maîtriser l'ensemble de la chaîne de fabrication additive des ferrites MnZn : de l'impression via la technologie FGF (Fused Granular Fabrication), déliantage, frittage, jusqu'à la validation du procédé par caractérisation magnétique.
15h10 – Étude du procédé Hot Melt Extrusion : application à l’alliage TiNi
Alice Piérard-Smeets – UTBM
La fabrication de pièces métalliques avec le procédé Hot Melt Extrusion (HMEx) suscite un intérêt croissant. Une des applications prometteuses est l’impression et l’utilisation d’alliage peu, voire non soudables, ou très sensibles en termes de composition. L’alliage à mémoire de forme TiNi est un candidat parfait. Cependant, il reste peu étudié dans ce contexte. En effet, peu de travaux ont été menés, notamment concernant la fabrication de filament et l’impression de pièces via ce procédé, ressemblant au procédé Metal Injection Molding (MIM). Ce travail vise à analyser l’effet de la composition, en particulier le rapport Ti/Ni sur les propriétés structurales et mécaniques de pièces imprimées par HMEx. Trois rapport atomiques Ti/Ni sont étudiées : 49,5/50,5, 50/50 et 50,5/49,5 at.%. La matière de base sous forme de filament est obtenue par mélange de poudres de titane et de nickel avec différents liants qui seront dégradés thermiquement lors du déliantage. Pour finir, une étape de frittage viendra consolider la pièce. Les résultats montrent que de légères variations de composition influencent fortement les propriétés mécaniques, thermiques et de mémoire de forme du TiNi. Ce travail nous aidera à mieux comprendre les paramètres influençant l’impression HMEx du TiNi.
15h30 – Pause
JOUR 2 GRAND AMPHI
S231/ Outils de programmation et jumeaux numériques
Animateur : Erwan Beauchesne - Simetal 3D
16h00 – Utilisation concrète des jumeaux numériques chez Vallourec, fabriquant de pièces critiques métalliques en DED-fil (WAAM)
Clément Garrigues – Vallourec
Chez Vallourec, les jumeaux numériques sont pleinement opérationnels et utilisés quotidiennement dans le cadre du procédé DED-fil (ou WAAM). Bien qu'ils ne soient pas encore intégrés avec de l'intelligence artificielle, ils jouent déjà un rôle essentiel dans la prise de décision en production. En outre, les données et les jumeaux numériques complètent les méthodes traditionnelles de contrôle qualité, telles que la caractérisation mécanique et les contrôles non-destructifs. L'utilisation des données permet également de définir des plans de prélèvement plus précis, améliorant ainsi la performance de la qualification. Cette présentation met en évidence l'importance des jumeaux numériques dans l'amélioration des processus de production et de contrôle chez Vallourec en se basant sur des cas d’utilisation concrets.
16h20 – Génération de trajectoire adaptative pour la réparation de pièce aéronautique
Jonathan Frechard & Alexis Capoen – Siemens
Dans l’industrie aéronautique, il est commun de changer des pièces d’usures sur un moteur. Les procédés de fabrication additive disponible aujourd’hui sont capables de les réparer. En effet, les pièces sont souvent petites, fines, et ont besoin d’un ajout de matière minime et localisé toujours dans la même zone. Cependant, comme ces pièces ont été utilisées, elles sont souvent déformées et chacune d’elle est légèrement différente des autres. Chaque pièce nécessite une trajectoire particulière pour être réparée. Une méthode d’automatisation sera présentée. Celle-ci permet de connecter Siemens NX CAM à la commande numérique afin de mesurer, à l’aide d’un palpeur, chaque pièce et de générer la trajectoire nécessaire à sa réparation. Cette méthode a été appliquée avec succès sur un cas industriel de réparation de sommet d’aube en collaboration avec SAFRAN.
16h40 – Réalisation d’un démonstrateur en DED - Défis surmontés et réalisation sur machine 5 axes
Alexis Capoen – Janus Engineering France
Thomas Elcrin - Addup
Jonathan Larmat - CETIM
Le procédé LMD (Laser Metal Deposition), ou fabrication additive laser- poudre, comporte encore de nombreuses contraintes pour la fabrication de pièces complexes. L’objectif de cette présentation est de passer en revue les différentes barrières qui ont été levées par le CETIM et JANUS dans le cadre de la fabrication d’un démonstrateur complexe réalisé sur une machine 5 axes, notamment sur la génération des trajectoires de fabrication.
17h00 – LS2N Chaîne numérique et fabrication additive pour le stockage d’énergie en mer par air comprimé.
Vers une approche durable et performante
Élodie Paquet – Nantes Université
Face aux défis de la transition énergétique, le stockage d’énergie en mer par air comprimé développé par la société SEGULA apparaît comme une solution prometteuse. L’intégration de la chaîne numérique et de la fabrication additive permet d’optimiser la conception et la production de ces systèmes, en réduisant les coûts et en améliorant leur performance. Dans cette présentation, nous exposerons les simulations numériques réalisées pour modéliser le comportement des structures et optimiser leur conception. Nous détaillerons également les stratégies d’impression développées, en mettant en avant les choix de matériaux cimentaires et les procédés de fabrication adaptés aux contraintes marines. Ces approches ont conduit à la fabrication d’un démonstrateur, validant la faisabilité et l’efficacité de cette méthodologie. Cette étude souligne ainsi le rôle clé des technologies numériques et de l’impression 3D dans le développement de solutions de stockage d’énergie durables et performantes.
17h20 – AdaOne : Une solution unique de la programmation à la fabrication
Henri Bernard – ADAXIS
17h40 – AI-powered Virtual Twin Experiences for Additive Manufacturing
Daniel Pizak - Dassault Systèmes
3DEXPERIENCE already provides and will continue to provide multiple solutions based on AI to help the actors in Additive Manufacturing (design for AM, AM preparation, AM simulation…) .
In this session, you’ll get an overview about these generative experiences with AI: what they cover and are the key benefits for the users.
JOUR 2 AMPHI A301
S232/ Procédé L-PBF – Nouveaux matériaux et caractérisation
Animateur : Eric Baustert - Volum-e
16h00 – Défis et solutions pour la production industrielle de poudres d’aluminium de haute performance
Peter Vikner – Gränges
L'utilisation d'alliages d'aluminium haute performance pour les composants critiques dépend non seulement des performances et du prix, mais souvent plus de la fiabilité de la production pour garantir une fiabilité élevée en termes de qualité, de propreté, de propriétés de la poudre et d'approvisionnement sécurisé. Gränges Powder Metallurgy présentera les développements techniques et les résultats d'études visant à résoudre ces problèmes, y compris pour la production à grande échelle de poudres d'aluminium allié au scandium.
16h20 – Développement et élaboration de nouveaux alliages pour la fabrication additive à l'IRT M2P
Emmanuel de La Rochefoucauld – IRT M2P
L’IRT M2P dispose d’équipements pilotes pour la fabrication et la caractérisation de poudres métalliques principalement pour la fabrication additive. Une tour EIGA (« Electrode Induction melting Gas Atomization ») capable d'atomiser des électrodes pour produire des poudres sphériques. L'équipement est spécifiquement conçu pour les métaux réactifs comme les alliages de titane. Une tour VIGA (" Vacuum Induction melting Gas Atomization ") pour atomiser des alliages sur mesure et en particulier les alliages d’aluminium. Des équipements de caractérisation des poudres (granulométrie, morphologie, coulabilité...) pour contrôler la qualité de la matière produite. La simulation numérique de ces procédés aide à la compréhension des phénomènes physiques mis en jeu lors de l’atomisation et à l’optimisation des process. Ces plateformes de recherche et développement offrent aux acteurs de la métallurgie des poudres et de la fabrication additive un outil à échelle semi-industrielle unique en France pour monter en maturité des alliages innovants jusqu’à l’industrialisation.
16h40 – New generation of high performance metal powder alloys designed for AM
Adeline Riou – Aubert & Duval
The combination of Additive Manufacturing design freedom and a new generation of high-performance metal powders offers a great opportunity to achieve an industrial leap regarding performance, decarbonization, cost etc. While conventional alloys such as 718 or 316L have been successfully used to build complex parts in AM, applications with higher service temperatures or higher mechanical properties require the development of alloys with increased capability. Our creative force is to develop alloys and we have been developing our alloy portfolio: • ABD®-1000AM by Alloyed, a novel high gamma prime nickel-based superalloy designed computationally, exhibits world leading performance regarding processing capability as-well-as high temperature mechanical with exceptional creep resistance and environmental performance at 1000°C. • MLX®19 by Aubert & Duval, a martensitic stainless steel with precipitation hardening combining ultra-high tensile strength and good corrosion resistance, designed for severe service conditions of structural aerospace components with target properties of UTS 1800-1950 MPa and toughness 50-80 MPa.m1/2.
17h00 – Characterization of spreadability of metal powders for additive manufacturing
Salvatore Pillitteri – Granutools
The spreadability of powders, i.e. their ability to produce smooth and homogeneous layers, is an essential property to guarantee the good quality of the parts produced in powder-bed-based AM processes. Therefore, it is essential for production improvement to get a better understanding of the link between powder properties and spreading efficiency. It this work, we show the link between powder cohesiveness and spreadability. The method used to predict the cohesiveness of metallic powders is based on the Cohesive Index metric (GranuDum, Granutools). This Cohesive Index was then directly compared to the powder bed layer quality obtained inside the printer. The results show a good agreement between the metric measured by the GranuDrum and the fluctuations of the powder bed layer in the printer after recoating. These results open the way for spreadability improvement in additive manufacturing.
17h20 – L-PBF of Fe6.5wt%Si: manufacturing and material magnetic properties
Thomas Kairet – Sirris
Additive manufacturing(AM) of FeSi, which is often applied in electromagnetic applications, offers significant advantages over conventional production methods. This work presents Sirris’ latest advancements in Laser Powder Bed Fusion (L-PBF) of Fe6.5%Si. Print with 6.5%wt Si is a complex process due to the formation of brittle phases during processing, which can lead to sensitivity to internal stresses. Results indicate that thin-wall prints have a better material quality than thick bulk material print. Electron Backscatter Diffraction (EBSD) analysis was conducted to assess the internal grain texture of the thin-wall structures. Additionally, samples with a Hilbert structure design and a wall thickness of 0.32 mm were printed, and their magnetic losses were measured and compared with laminated steel. The findings demonstrate that AM Fe- 6.5%Si exhibits competitive magnetic performance while offering enhanced design flexibility, paving the way for innovation in next-generation electrical machines.
17h40 – Développements de procédés pour la fabrication additive de matériaux ferromagnétiques pour les machines tournantes
Olivier Marconot – UTBM / ICB-PMDM
La mise au point de nouvelles machines tournantes à haut rendement est un enjeu majeur en matière d’économie d’énergie. Les machines électriques actuelles sont conçues à partir d’empilement de tôles en alliages ferromagnétiques fabriquées par laminage et limitant ainsi les formes réalisables mais également les matériaux utilisés (majoritairement Fe-Si3%). Le développement récent de nouveaux procédés de fabrication additive comme la fusion laser sur lit de poudre permet d’ouvrir la voie au développement de nouveaux matériaux prometteurs. L’équipe de recherche ICB/PMDM de l’UTBM dispose de plusieurs machines de fabrication additive et participe à des projets industriels et académiques. Lors de cette conférence, l’élaboration de nouveaux matériaux non conventionnels avec des architectures complexes ainsi que le développement de procédés métal/céramique seront présentés.
JOUR 2 AMPHI A302
S233/ Procédés DED – Développements matériaux et caractérisation
Animateur :
16h00 – Direct Energy Deposition of Aluminum: From Alloy Development to Component Printing and Repair Applications
Norberto Jimenez Mena – CRM Group
3D printing of aluminum alloys using DED is rather challenging. From a composition perspective, commercially available alloys are not well adapted to the intermediate solidification rates found in DED techniques. In addition, high reflectivity, hot cracking and porosity formation make them difficult to process. To overcome these problems and obtain improved properties for high added value components, CRM works on the composition and process development for these alloys. The novel compositions are designed to bring sound and healthy prints not only ensuring a good mechanical response, but also high stress corrosion cracking resistance, fatigue life and compatibility with anodization. Regarding process development, we present some results of the printing of a large ring component (1-m diameter) for the aerospace sector on a robotic equipment with several monitoring and control features. Finally, we discuss and present the use of aluminum DED for the repair or repurposing of pre- existing components.
16h20 – Fabrication additive métallique arc-fil à haut taux de dépôt pour le titane dans une enceinte inertée hautement contrôlée : influence sur la microstructure et les propriétés du TA6V, et analyse du business case
Juliette Théodore – IRT Jules Verne
Dans le cadre du projet FAHRA, l’IRT Jules Verne a mené des activités de fabrication additive arc fil (WAAM) sur des matériaux nécessitant de l’inertage. Grâce à une enceinte inertée sur mesure, nous contrôlons précisément la teneur en O (1-500 2 ppm) et garantissons une teneur en H O très faible. L’étude présentée portera sur 2 l’influence de l’environnement sur les caractéristiques microstructurales, mécaniques et chimiques de murs en TA6V fabriqués à différentes teneurs en O et 2 à haut taux de dépôt avec le procédé WAAM-TIG. Une approche technico- économique appliquée à notre enceinte inertée sera également présentée afin d’étudier la rentabilité du procédé par rapport au procédé conventionnel soustractif. Prochainement, un nouveau projet permettra d’étudier d’autres technologies et de développer davantage les aspects robotique, monitoring et modélisation, permettant de fabriquer des pièces de haute qualité avec un taux de dépôt instantané élevé.
16h40 – Mise en œuvre de l’Al 7075 et du Ti6Al4V par le procédé MELD
Benoit Verquin – CETIM
MELD est un procédé émergeant de fabrication additive métallique par friction malaxage qui permet de mettre en œuvre des alliages d’aluminium et de titane avec des taux de dépose élevés et sans passer par l’état de fusion. Lors de cette présentation, vous découvrirez le procédé, ses applications ses avantages et ses limites, ainsi que des premiers résultats de caractérisation pour des alliages d’Al 7075 et de Ti6Al4V.
17h00 – Les dépôts par voie sèche pour le remplacement du chrome dur
Hervé Bonnefoy / Ophélie Riou – Platinium 3D / CRITT MI
Cette présentation s’inscrit dans le cadre du projet Interreg VI ACHEVALD dont l’objectif est de remplacer le chromage dur cancérigène par des dépôts par voie humide et voie sèche. Deux procédés de rechargements par voie sèche sont mis en œuvre à savoir le Plasma Transferred Arc (PTA) et le Dépôt Direct sous Energie Concentrée de fusion de poudre par laser DED. A partir d’une démarche expérimentale, les deux procédés déposerons les mêmes matériaux (Cr, Co, …) de rechargement sur différents substrats. Une caractérisation des rechargements sera réalisée du point de vue géométrique, métallurgique et tribologique. Cette étude permettra de choisir, en fonction du besoin industriel, le procédé de rechargement le plus adapté ainsi que la paramètrie optimisée.
17h20 – Matériaux à gradients de composition en DED – Système Beamix et applications
Thomas Elcrin – AddUp
Le procédé Direct Energy Deposition LASER-poudre met en œuvre une poudre métallique dont le débit est généralement piloté par un distributeur de poudre. La mise en œuvre simultanée et contrôlée de plusieurs distributeurs ouvre la possibilité de réaliser un mélange in-situ de poudres métalliques permettant la création d’un nouveau matériau dont la composition peut varier progressivement au cours de la production d’une pièce. Ces nouveaux matériaux à gradient de composition permettent d’adresser de nouvelles applications de production de pièces à haute valeur ajoutée en fabrication additive. Cette présentation détaillera le principe de fonctionnement associé à la mise en œuvre de ces nouveaux matériaux et leurs différentes applications industrielles. Par ailleurs, AddUp présentera le système Beamix développé pour assurer le bon mélange des poudres métalliques lors de la production de pièces FGM tout en garantissant le contrôle de la géométrie du jet de poudre lors des évolutions de composition.
JOUR 2 Salle C301
S234/ Applications industrielles dans les polymères techniques
Animateur : Maxime Nourtier - Polymeris
16h00 – Réalisation de composants polymériques dans le secteur de la mobilité à l’aide de la technologie LFAM
Giancarlo Scianatico – Caracol
La présentation a comme objectif la valorisation de l’utilisation de solutions additives grand format qui permettent de résoudre des cas applicatifs dans des secteurs comme le ferroviaire, la compétition et le nautisme avec avantages en termes économique, de délais et environnement.
16h20 – L’impression 3D silicone : synergies, innovations technologiques et applications phares
Thomas Batigne & Julien Barthès – Lynxter / 3Deus Dynamics
L’impression 3D silicone connaît une évolution rapide, portée par des technologies de plus en plus performantes et des applications toujours plus exigeantes. Aujourd’hui, elle révolutionne plusieurs secteurs clés, notamment la santé, l’aéronautique et l’industrie. Dans le domaine médical, elle permet la fabrication sur mesure de modèles anatomiques et de dispositifs médicaux pour des applications cardiaques, oncologiques, orthopédiques, urologiques ou encore gynécologiques. Dans l’industrie, elle offre des solutions innovantes pour produire des pièces d’étanchéité, des composants résistants aux environnements extrêmes (protection feu, conductivité, blindage électromagnétique ou renfort mécanique) et des pièces souples aux géométries complexes. Lynxter, OEM n°1 mondial pour l’impression 3D d’élastomères industriels et médicaux, avec 3Deus Dynamics, détenteur du procédé breveté de Moulage Dynamique et centre de production 3D qualifié santé / aéronautique, s’associent pour ouvrir ensemble de nouvelles perspectives dans la fabrication additive et repousser encore plus loin les limites de l’impression 3D silicone.
16h40 – High speed large scale polymer additive manufacturing solutions for serial production
Niels Pernoux – Lines Manufacturing
Lines Manufacturing is a french industrial startup developing innovative manufacturing solutions that are smarter, more durable & competitive for the european industry. From scientific technological research project in 2019 to a first industrial equipment in 2025, the company progress is centered around innovative development in the field of high-speed large scale additive manufacturing for polymer and composite parts to be produced in small series. The main limitations of most existing systems being the speed and therefore the cost per part obtained through additive manufacturing, therefore preventing these technologies to be deployed at a wider scale. Serial additive manufacturing has many benefits including a 50% average reduction of carbon footprint per part since it only requires digital files and a versatile production equipment but no tooling, less shipping and overall better optimized designs. Starting from raw thermoplastics pellets (virgin or recycled), the material is processed through the additive manufacturing system Lines SONIC designed and operated by Lines Manufacturing, and capable of producing parts up to 2500 mm in all X,Y, Z directions. This three-axis gantry high-speed additive manufacturing production machine is equipped with Lines' Fused Granular Fabrication (FGF) technology consisting of a raw material processing unit and a melted material deposition unit with the ability to print at high speeds meaning up to 2000 mm.s-1 Tool Controlled Point (TCP) speed. The raw material processing unit is the entry point for all sorts of thermoplastic pellets to be melted and carried to the deposition unit thanks to an innovative & proprietary screw extrusion system. Once melted, the material enters the deposition unit where the temperature, flow rate and flow pressure are carefully monitored & regulated before coming out of the nozzle with the help of sensors incorporated in the die as well in terms of flow temperature, pressure and flow rate. By design, the processing and deposition unit can handle a broad range of flow rate up to 80 kg.h-1 if paired with the appropriate nozzle size. Several industrial applications are being addressed in the following fields: - Mobility: body panels for low volume vehicles, large scale rail prototypes - Marine: hull components of leisure boats, outfitting structures for superyachts - Industry: static mixers for liquids, custom workstations for components assembly - Design: bespoke interior & exterior furnitures, wall panels.
17h00 – De la conception à la route : Transformer l’automobile avec l’impression 3D
Cyrille Vue – Erpro Group
La fabrication additive transforme petit à petit l'industrie automobile, offrant une flexibilité et une innovation sans précédent. Chez ERPRO, nous exploitons cette technologie pour produire des pièces complexes à la demande, réduisant les coûts et les délais de production. Prenons l'exemple des accessoires personnalisés chez Renault, des sièges ergonomiques chez Porsche, des bouchons de réservoir chez URUS, ou encore des châssis ultralégers de Czinger, chacun illustre le potentiel de l'impression 3D pour révolutionner non seulement la production mais aussi apporter à ce marché en perpétuel renouvellement une réelle dimension sur la personnalisation. Ces applications montrent comment nous pouvons repousser les limites du possible et construire les voitures de demain, aujourd'hui. Ensemble, explorons ces avancées et envisageons un futur où l'automobile est synonyme de technologie de pointe, d'efficacité et de durabilité.
17h20 – La fabrication additive au service de la plasturgie
Maxence Renaux – Institut Mines Télécom Nord Europe
Afin de faire gagner en agilité les entreprises et les centres de recherches, le projet INTERREG AGILITY vise à proposer des solutions techniquement innovantes et économiquement viables pour fabriquer des outillages grâce à la fabrication additive. Dans ce cadre IMT Nord Europe tend à démonter le potentiel de moules d’injection plastique réalisés par différentes technologies d’impression 3D et avec différents types de matériaux. Dans cette étude, des moules imprimés par technologie FFF en filaments hautes performances (PEI, PEEK…), des filaments chargés (acier inox 316L) puis par technologies SLA sont réalisés. Des injections de polymères sont ensuite réalisées dans ces moules. L’objectif est de démontrer l’utilité de telles technologies pour des petites ou moyennes séries en termes de performances (dureté, rugosité, aspect, respect des dimensions) et de durée de vie.
17h40 – La révolution de la fonderie par l’impression 3D sable !
Renaud Mignolet – 3D Metal Industrie
L’impression 3D sable a été utilisée dans un premier temps comme outil de prototypage évitant la fabrication d’outillage. Aujourd’hui, les fonderies utilisent cette technologie pour produire des pièces complexes avec une implémentation forte du moulage 3D dés la phase de conception. Nous présenterons à travers l’histoire de l’entreprise 3D METAL INDUSTRIE, fédérant plusieurs fonderies, comment le binder jetting sable est devenu un process d’impression 3D à l’échelle industrielle qui révolutionne la façon de fabriquer des pièces moulées. Des études sur les moules hybrides combinant les procédés conventionnels de fonderie et l’impression 3D sable permettent de réaliser de plus en plus des productions sérielles. L’imprimante 3D sable, associée à la chaine numérique réduit de façon drastique les délais et accroît la qualité des pièces de fonderie.
19h30 – Soirée Networking
Départ en bus à 19h00 de TPS
Jeudi 03 Juillet
8h15 – Accueil, Inscriptions et Café
JOUR 3 GRAND AMPHI
P3/ Plénières d'ouverture
Animateur :
8h30 – Fabrication additive et normalisation : la France structure l’innovation, rejoignez le mouvement
Manon Neubour – UNM (Union de la Normalisation de la Mécanique)
La normalisation est un levier stratégique pour structurer, fiabiliser et faire évoluer la fabrication additive à l’échelle industrielle. Elle instaure un langage commun, facilite la qualification des procédés et des pièces, et renforce la confiance entre tous les acteurs de la chaîne. La France y occupe une place de premier plan, grâce à un engagement fort dans les instances européennes et internationales. S’impliquer dans la normalisation, c’est non seulement anticiper les évolutions technologiques, mais aussi contribuer activement à l’élaboration des référentiels, tout en valorisant son expertise et en accédant à une veille de haut niveau. Quelles sont les initiatives françaises en cours ? Quels développements majeurs attend-on dans les prochaines années ? Et surtout, pourquoi et comment devenir acteur de la normalisation ? Autant de questions auxquelles cette présentation se propose de répondre.
9h00 - Modélisation procédurale et Fabrication Additive : Quand comment et pourquoi ?
Baptiste Castelluccio - FABEON
La modélisation procédurale, fondée sur des règles et des algorithmes, permet de générer automatiquement des géométries complexes, optimisées et adaptées aux contraintes de la fabrication additive. Elle facilite la génération de variantes sans surcoûts, exploitant ainsi pleinement la capacité de l’impression 3D à produire des pièces uniques.
9h30 - Une solution hybride de sécurisation logique et physique des fichiers d’impression 3D
Denis Akzam - Ariadne Geometry
La fabrication 3D évolue au carrefour de trois mondes qui convergent à grande vitesse: • le monde réel physique, avec ses matériaux, outils et objets; • le monde informatique, des réseaux et des communications; • le monde des mathématiques appliquées propulsé par l’IA (géométrie & topologie, cryptographie...). Présentation d’une solution souveraine de protection des fichiers d’échange de données relatives au design d’objets imprimables et leurs vulnérabilités potentielles, tout au long de leur cycle de vie. Approche hybride de sécurisation des données associées à la conception et fabrication 3D... et des droits de propriété associés, reposant sur le: • Brouillage post-quantique de la logique géométrique et topologique des fichiers 3D de design de pièces, via des méthodes innovantes en encodage et indexation multidimensionnelles; • Chiffrement physique des fichiers 3D: création et gestion de clés secrètes par KMS (Key Management System) • Contrôle in-situ de la fabrication de chaque couche
JOUR 3 GRAND AMPHI
S311/ Procédés DED : applications industrielles innovantes
Animateur :
10h20 – WAAM @ Guaranteed : Born from Innovation, Raised in Industry
Joachim Antonissen – Guaranteed
In this presentation we will highlight how a breakthrough marketable innovation in wire arc additive manufacturing can only be achieved by a persistent and continuous focus on quality and industrial robustness
10h40 – WAAM à la SNCF : Le cas d’usage d’une pièce structurelle
Ali Maden – SNCF Voyageurs
Les technologies de fabrication additive, tel que la fusion de lit de poudre métallique et extrusion de fil polymère, ont la maturité industrielle suffisante à SNCF Voyageurs pour la maintenance de ses matériels roulants. Elles transforment les métiers et les processus de la maintenance et de la logistique des pièces de rechange en apportant des solutions alternatives. Le projet Additive4Rail (PIA4 AMI CORIFER) permet d’étendre le portefeuille de cas d’usage vers des pièces plus volumineuses et surtout envisager la réparation en place du remplacement systématique. Cette présentation détaille les travaux effectués autour d’un pivot de traverse, pièce dynamique, adaptée pour la technologie WAAM, fabriquée, contrôlée et testée au banc avant d’entamer son montage sur un train.
11h00 – Additive Manufacturing in Space Application
Catherine Schneider-Maunoury – ArianeGroup
ArianeGroupe is a world leader in access to space and is responsible of the civil launchers development such as Ariane 5 and Ariane 6, and also work on equipment and services for satellites, for defence or also for security. For several years, additive manufacturing processes are used in ArianeGroup for the manufacturing of parts. The most common process used in space applications is the powder bed fusion. This technology allows the manufacturing of complex shape part with high precision of the features. Many parts are today qualified in LBM (Laser Beam Melting) process and are mounted on launchers for fly. These developments lead to the future Prometheus engine composed by 70% of parts manufactured in additive manufacturing, allowing a high cost reduction of the engine. Other additive manufacturing processes have a strong interest for space application, such as DED technologies (Direct Energy Deposition). These processes, which could be divided into two categories depending of the material feeder (powder or wire), allow the manufacturing of large complex parts but also offer the capability to add functionalities on existing part. DED processes differ to LBM technologies due to the high deposition rate and the larger dimension of part to manufacture. However, DED are less mature than LBM and still need developments to manufacture qualified parts. In case of European project ENLIGHTEN, ArianeGroup will perform the first INCONEL 625 DED-p demonstrator of Vulcain 2.1 exhaust line. The part is about 300 mm in diameter and 1 m in height and included functionalities such as embossment.
11h20 – La fabrication additive métallique : outil stratégique de la défense !
Yannick Loisance – Multistation SAS
La fabrication additive métal impacte en profondeur le secteur de la défense, des centres de maintenance déportés et de reconstruction. Après une revue des différents procédés utilisés, LPBF, Cold Spray, LWAM… nous présenterons des exemples concrets de réalisations à travers le monde, en particulier avec les fabricants MELTIO, TITOMIC, XERION … avec un accent sur les réalisations d’unités mobiles conteneurisées et leurs difficultés d’usage. Des freins réels à la mise en place de ces technologies sont en passe d’être résolus : techniques tels que la finition par usinage, la qualification et le contrôle, l’usage de nouveaux matériaux, l’exigence de simplicité, les contraintes logistiques et environnementales mais surtout humains avec un enjeu de formation et d’adaptation pour les opérateurs dans le respect premier de souveraineté.
11h40 – Pièces XXL multi-matériaux à géométrie complexe : une application innovante du DED-laser-multifils
Clément Knittel – Amfree S.A.S.
La cellule de fabrication additive AMFREE One permet de combiner la fabrication de pièces massives à haut taux de dépôt avec la mise en oeuvre de matériaux durs de haute qualité métallurgique grâce à une gestion fine de l’énergie laser. Résultat : des performances augmentées pour des pièces hautement sollicitées.
JOUR 3 AMPHI A301
S312/ Procédés L-PBF : applications industrielles et développements XXL
Animateur : Elodie Paquet - Université de Nantes
10h20 – Développement de vannes en Monel 400 et Zirconium 705C par fusion au laser sur lit de poudre
Alexandre Bois-Brochu – Centre de métallurgie du Québec (CMQ)
Les alliages de zirconium, tel que le Zr705C, et l’alliage Ni-Cu Monel 400 sont des alliages à haute valeur ajoutée présentant des coûts de production élevés par procédé traditionnel. Par conséquent, ils constituent de très bons candidats pour la fusion au laser sur lit de poudre (LPBF). L’impression de vannes par LPBF comparé à la fonderie traditionnelle par moulage par cire perdue permet de réduire des coûts de production tout en maintenant des niveaux de qualité supérieure. L’étude présentée ici traite du développement de paramètres LPBF pour les alliages Zr 705C et Monel 400 ainsi que de l’impression subséquente de vannes. Le système LPBF utilisé pour le développement est l’imprimante SLM 125. La présentation couvrira les étapes de développement de paramètres, l’influence des traitements thermiques et la caractérisation des propriétés mécaniques obtenues. Les résultats obtenus seront comparés aux requis des normes pour les alliages corroyées et coulées.
10h40 – L’impression 3D métallique LPBF est prête pour la fabrication de pièces mécaniques en série
André Surel – EOS France
L’aéronautique, le spatial, la défense ou le médial utilisent déjà la fabrication additive métallique LPBF pour la fabrication de pièces finales La disponibilité des matériaux utilisés dans ces secteurs sous forme de poudres mais aussi les process qualifiés pour assurer les propriétés mécaniques et la qualité métallurgique sont essentiels. Les solutions de monitoring in situ et la suite logicielle EOS permettent de surveiller en continu la qualité de fabrication et de collecter tous les critères clefs de process pour les remonter vers un système de gestion de production. EOS propose une solution résolument innovante qui s’affranchit de bons nombres de supports, souvent nécessaires à la fabrication des pièces, générant ainsi de conséquentes économies. L’automatisation de la gestion de la poudre et de la succession des fabrications sans temps morts améliorent sensiblement le temps réel de disponibilité machine. Enfin les nouveaux types de Laser vont décupler ces gains de productivité cumulés.
11h00 – Le projet MASSIF va donner naissance à une machine L-PBF de grandes dimensions adaptée aux enjeux de la Défense
Frédéric Parisot – AddUp
La société AddUp, fabricant de machines de fabrication additive métallique adaptées à la production industrielle, s’est associé avec plusieurs partenaires pour développer la première machine L-PBF française de grandes dimensions. Le projet MASSIF, pour « Metal Additive System, Sustainable, Industrial, Eco- Friendly », a été lancé en 2024. Il est soutenu par Bpifrance et figure parmi les lauréats de l’appel à projets « Offre de robots et machines intelligentes d’excellence » du programme de financement France 2030. L’un des principaux objectifs du projet est de lever tous les verrous technologiques liés à l’augmentation de la taille de la chambre d’impression. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le facteur d’échelle d’une machine existante : sur une machine de grande dimension, tout devient beaucoup plus complexe, depuis la gestion de la poudre jusqu’au pilotage des lasers, en passant par la gestion du flux d’évacuation des fumées. Et pour répondre aux exigences des industriels de la Défense, de l’aéronautique et du spatial, la machine sera fiable, répétable, avec un haut niveau de productivité et un haut niveau de sécurité pour les opérateurs. Puisqu’il existe déjà quelques machines L-PBF de grandes dimensions sur le marché, AddUp doit se surpasser avec MASSIF. Au-delà du volume disponible (un mètre de hauteur, 75 cm de largeur et de profondeur), la machine présentera plusieurs caractéristiques uniques. Certaines seront développées en interne, comme le système de récupération automatique et de recyclage de la poudre. D’autres seront mises au point avec les différents partenaires du projet. C’est le cas de la chaîne optique, qui atteindra un niveau inédit de qualité et de performances des faisceaux lasers grâce au travail conjoint avec les sociétés Cailabs, ISP System, et le Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM). La machine offrira également un haut niveau d’intégration dans la chaîne numérique des industriels grâce à Dassault Systèmes, et bénéficiera d’une technologie de pointe développée par Vistory pour la sécurisation des données de production. Au final, cette future machine taillée sur mesures pour les besoins de la Défense, de l’aéronautique et du spatial devrait permettre à AddUp, filiale du groupe Fives, de répondre aux attentes de tous les industriels à la recherche d’une machine capable d’imprimer des grandes pièces avec un haut niveau de qualité et disponibilité.
11h20 – Fusion sélective par laser grande dimension pour la production en série certifiée : Mythe ou réalité ?
Jean-Christophe Vidil – Nikon SLM Solutions
La fusion sélective par laser (SLM) a fait de nombreux progrès ces dernières années. Avec l’avènement de machines de « grandes dimensions », il est aujourd’hui possible de produire des pièces supérieures au mètre cube. Est-ce suffisamment viable pour que nos industriels investissent dans cette technologie pour des programmes industriels majeurs ? Cette présentation explorera nos dernières innovations et évaluera si la fusion sélective par laser grande dimension peut réellement passer du mythe à la réalité pour la production en série certifiée.
JOUR 3 AMPHI A302
S313/ Partie 1 : Formation des futurs talents
Animateur : Philippe Vannerot - FRANCE ADDITIVE
10h20 – AddUp propose la qualification internationale IAMQS pour les opérateurs de machines L-PBF
Frédéric Parisot – AddUp
AddUp est la première société en France à proposer la certification IAMQS « Opérateur L-PBF ». L’IAMQS, pour International Additive Manufacturing Qualification System, est un système de qualification de personnel développé par l’European Welding Foundation. Il reprend le principe déjà éprouvé pour la certification des soudeurs professionnels, mais appliqué à la fabrication additive métallique. Cela répond à un vrai besoin : depuis la publication de la norme ISO/ASTM 52926, les industriels dont les applications sont soumises à qualification doivent justifier du fait que leurs opérateurs ont été formés conformément aux exigences de la norme ISO/ASTM 52926-2. En devenant centre de formation certifié IAMQS, AddUp permet à tous ces industriels de bénéficier de formations clés-en- mains pour répondre aux exigences de la norme.
10h40 – Schéma international de qualification de personnel en fabrication additive IAMQS
Philippe Lebeau – Association Française du Soudage
L'IAMQS (International Additive Manufacturing Qualification System) a été créé par l'industrie et pour l'industrie afin de garantir que les entreprises et les professionnels disposent de l'ensemble des compétences nécessaires à la mise en œuvre de la fabrication additive /impression 3D au niveau industriel. Ce système international de qualification en fabrication additive propose actuellement 11 qualifications, couvrant les opérateurs, les coordinateurs, les ingénieurs, les concepteurs et les superviseurs. Les contenus pédagogiques sont cohérents avec les exigences de compétences définies pour le personnel dans les récentes normes ISO/ASTM 52926 ou 52935. Ce système, auquel 9 organisations internationales ont déjà adhéré, est porté en France par l’AFS, en partenariat avec FRANCE ADDITIVE, et proposé dans 4 Centres de formation agréés. Plus de 220 attestations de compétences ou diplômes ont déjà été attribués à ce jour.
JOUR 3 AMPHI A302
S313/ Partie 2 : Marquage et anticontrefaçon
11h00 - Marquage Moléculaire pour l'Impression 3D : Authentification et Quantification Avancées
Nicolas Kerbellec - Olnica
Olnica (groupe Socomore) innove dans le marquage pour l'impression 3D avec une technologie moléculaire à double fonctionnalité. Intégrée au cœur du matériau, elle génère un code unique (1,3 milliard de signatures) pour une identification infalsifiable des lots. L'authentification rapide et non destructive des pièces imprimées s'effectue via un spectromètre portable ("PocketLab") analysant l'empreinte optique des traceurs. Cette technologie permet aussi de quantifier les traceurs, assurant un contrôle précis de la concentration des additifs. Robuste, elle est idéale pour les applications exigeantes où traçabilité et validation sont cruciales. Elle facilite la gestion du cycle de vie des pièces et la lutte contre la contrefaçon grâce au suivi précis de l'origine et de la composition des matériaux, ouvrant la voie aux passeports numériques. Cette innovation majeure combine identification moléculaire unique et authentification optique rapide pour répondre aux besoins stricts de traçabilité et de contrôle qualité en fabrication additive.
11h20 – Solution S.A.M (Signature & Authentification des Matériaux), un nouveau paradigme
Cédric Prins – Société S.A.M (Signature & Authentification des Matériaux)
Nous avons créé une technologie révolutionnaire combinant les sciences des matériaux et du numérique pour répondre aux défis de la contrefaçon, de la fraude et de la cybersécurité. Issue de 8 années R&D et 7 familles de brevets, cette avancée se traduit simplement par l’impression FDM d’un Token S.A.M avec un matériau codant, en quelques minutes et en toute autonomie. Ce jeton Phygital possède un double encodage aléatoire, permettant l’encodage de données directement en volume dans la matière et en surface, sans batterie ni puce électronique. Son unicité est prouvable instantanément en décodant la matière imprimée, ce qui garantit un niveau de sécurité extrême, sans risque cyber, ni de risque de neutralisation à distance. Le Token apporte une sécurité maximale pour l'authentification, le contrôle d'accès, de propriété, la certification d'objets de valeur... ou encore pour le stockage de données sensibles et décodable sans base de données, un nouveau paradigme !
12h00 – Pause déjeuner
JOUR 3 GRAND AMPHI
S321/ Développement de matériaux architecturés grâce à la fabrication additive
Animateur :
13h30 – Métamatériaux pour l’absorption d’énergie : qualification et application industrielle
Timothée Delacroix – AM3L
Les amortisseurs de chocs développés par AM3L exploitent la fusion laser sur lit de poudre pour offrir un contrôle précis, robuste et sur mesure de l’absorption d’énergie. Grâce à une maîtrise fine du design des structures, des alliages et des paramètres de fabrication, ces métamatériaux garantissent une protection optimisée en cas d’impact. Cette présentation retrace le processus complet de qualification, depuis les essais en laboratoire jusqu’aux tests en conditions réelles de chute à grande échelle. Cette montée en maturité a permis d’obtenir la première qualification industrielle d’une pièce de sûreté basée sur ces architectures optimisées, validée pour leur intégration dans des applications critiques telles que le stockage de déchets nucléaires. Ces avancées démontrent le potentiel de ces solutions pour d’autres secteurs exigeants comme la défense, les transports ou le spatial, où performance, fiabilité et réduction de masse sont essentielles.
13h50 – Effet des stratégies de fabrication additive sur le comportement dynamique en compression de structures architecturées
Julie Lartigau – ESTIA-Recherche
Les structures architecturées offrent des propriétés mécaniques uniques, notamment des capacités accrues d’absorption d’énergie sous impact, les rendant idéales pour des applications nécessitant des structures légères. Cependant, les propriétés de telles structures dépendent fortement des stratégies de fabrication, notamment des motifs des cellules (taille des cellules, géométrie), mais aussi de la vitesse de déformation. Les présents travaux visent ainsi à caractériser le comportement dynamique en compression de structures architecturées en acier inoxydable (316L) obtenues par le procédé DED-LP. L’originalité de ces travaux réside dans l’usage du DED-LP pour la fabrication de telles pièces, bien souvent réservées au LPBF. En explorant différentes conceptions de pièces, nous étudions leurs effets sur le comportement en compression à différentes vitesses de sollicitation (du quasi-statique au balistique). Les conclusions sur ces essais diffèrent en fonction des différentes vitesses de sollicitation et apportent de la connaissance sur les capacités d’absorption d’énergie de telles structures.
14h10 – Fabrication par fusion laser sur lit de poudre (L-PBF) de pièces multi-matériaux métal-céramique pour dispositifs hyperfréquences
Maria Camila Zapata Lopez – CIRIMAT / CNES
Dans ce travail nous présentons un procédé permettant de fabriquer par fusion laser sur lit de poudre (L-PBF) des pièces associant dans les trois directions de l’espace des zones constituées d’un alliage métallique AlSi12 fusionné et des zones en céramique, renfermant principalement de l’alumine. Ce procédé ne met en œuvre qu’un seul bac d’alimentation contenant une poudre unique d’alliage AlSi12. Les zones céramiques sont obtenues par oxydation in situ de l’alliage, sous l’effet combiné d’une forte élévation de température engendrée par le faisceau laser focalisé et d’une pression partielle d’oxygène présente dans la chambre de fabrication. L’association par fusion et oxydation locale de deux matériaux de natures très différentes, ne conduit pas à une fissuration macroscopique à l'interface métal-céramique. Les propriétés de conducteur électrique du métal d’une part, et diélectrique de la céramique d’autre part, permettent en conséquence d’envisager des applications à la réalisation de composants hyperfréquences, destinés aux télécommunications spatiales.
14h30 – Génération de trajectoires en fabrication additive par projection de poudre pour contrôler la géométrie et la microstructure
Michèle Bréhier – LURPA – ENS Paris-Saclay
Un défi industriel majeur est d’optimiser localement les propriétés des matériaux pour répondre aux sollicitations mécaniques en service. Cela passe par le contrôle précis de la microstructure, dont ces propriétés dépendent directement. Dans cette étude, nous démontrons, sur une géométrie de mur monocordon, la possibilité d’obtenir une évolution continue de la microstructure à la fois dans la direction de fabrication et dans la direction de scan. Ce contrôle est rendu possible grâce à un refroidissement actif modulant les conditions thermiques du procédé. Nous détaillons l’algorithme de génération de trajectoire qui permet d’atteindre la microstructure cible tout en préservant la géométrie de la pièce, et nous illustrons son application sur un cas concret.
14h50 – Développement d’une méthode de conception de pièces FA hybridée par une structure de renfort haute résistance
Problématique : Comment optimiser l’adhésion et la tenue mécanique à l’interface polymère-métal dans les pièces FA ?
Léonard Fass – Laboratoire COSMER, Université de Toulon
Les recherches proposées visent à développer une méthode de conception pour la Fabrication Additive Armée (FAA), combinant une matrice polymère imprimée en 3D avec des renforts métalliques haute résistance. Ce concept répond aux besoins du Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) naval, en permettant des réparations rapides et robustes directement à bord des navires. L’enjeu est d’optimiser l’adhésion et la tenue mécanique à l’interface polymère-métal, afin d'améliorer la résistance des pièces hybrides aux contraintes mécaniques, aux chocs et à la fatigue. Le projet s’appuie sur des simulations par éléments finis et des essais expérimentaux pour valider la performance des pièces renforcées. La méthodologie inclut l’étude de renforts standards (goujons, vis) puis plus complexes (plaques, structures 3D optimisées). À terme, l’objectif est de proposer une méthode de conception applicable en environnement naval, garantissant une intégration efficace et durable des renforts métalliques.
15h10 – Hybrid Manufacturing for High-Speed Copper Cage Induction Machines
Marius Sebastian Knieps – Oerlikon AM Europe GmbH
Induction machines are attractive for applications such as electric traction drives and high-speed industrial drives due to their favorable operational properties and sustainable production. This research explored a hybrid manufacturing approach to enhance the mechanical stability of high-speed induction machine rotors while preserving high electrical conductivity. By embedding additively manufactured reinforcement structures of Inconel 718 into the copper die-cast end-rings, the approach leverages pure copper’s conductivity while improving rotor strength. Laser- based Powder Bed Fusion (LPBF) enabled intricate reinforcement designs following mechanical simulation to optimize for manufacturability and minimizing centrifugal stress. Several iterations of different samples were undertaken to evaluate multi- material interaction, mechanical and electrical performance through tensile-, conductivity- and ring-expansion tests. The technology was applied in prototype rotors for a 65 kW induction machine designed for electric mobility. Drive bench tests confirmed electrical functionality, while overspeed tests demonstrated reduced deformation during high-speed operation.
JOUR 3 AMPHI A301
S322/ La France se structure
Animateur : Thomas Amstoutz - Grand Est Développement
13h30 – L’alliance Matériaux au service des projets de R&D sur la fabrication additive
Grégoire Bazin – IRT Jules Verne
L’alliance Matériaux est née du rapprochement de trois IRTs : l’IRT Jules Verne, l’IRT M2P et l’IRT Saint-Exupéry. Elle a pour vocation de mobiliser les forces complémentaires des 3 IRTs dotés de compétences en matériaux et procédés notamment sur la fabrication additive. L’alliance a pour ambition d’apporter une réponse coordonnée aux sollicitations des partenaires industriels. Le rapprochement des 3 IRTs permet d’avoir une approche globale de la fabrication additive en partant de l’élaboration de la matière première, au contrôle final des pièces en passant par la définition des paramètres process, la fabrication/impression, et le post traitement. Cette alliance se positionne sur des projets de R&D avec des niveaux de maturité élevés pour accompagner dans l’industrialisation des procédés de fabrication additive. Illustration avec quelques projets de R&D en cours.
13h50 – Printing Bourges : Un outil unique pour la supply-chain française des secteurs défense et aéronautique
Matthieu Durand – CETIM
La plateforme Printing Bourges, qui fête ses deux ans de fonctionnements, est la première plateforme française, accessible, dédiée à la fabrication additive métallique pour les secteurs de la défense et de l'aéronautique. Elle est le fruit d'un partenariat entre le Cetim, MBDA et KNDS et vise à développer une supply chaine française entre donneur d’ordre et PME, en mettant à disposition des compétences et des moyens pour l’industrialisation de pièces de fabrications additive métalliques. Rejoint depuis par ROXEL, le CEA, HUTCHINSON et plus de 40 PME et ETI la plateforme se concentre sur les technologies L-PBf, WAAM, DED poudre et prochainement MELD et permet de tester, d'optimiser et d’industrialiser les pièces des futurs programmes et de travaux sur certaines thématiques communes entre partenaires.
14h10 – La communauté Fabrication additive du Grand Est en action
Thomas Amstoutz
La région Grand Est est un territoire regroupe de nombreux acteurs de la recherche sur l’ensemble des matériaux. Il héberge des fabricants machine sur le procédé exclusif de Stratoconception, le DED métal ou le FDM. 4 fabricants qui proposent des machines grand format. Un travail de construction de la communauté entamé il y a plus de 3 ans aboutit à un rassemblement de 40 acteurs qui collaborent entre eux.
14h30 – Plateforme AMHMA : Une plateforme d’impression 3D au service de la recherche et de l’innovation en santé
Vincent Martin – Université de Lille
La plateforme AMHMA, développée par l'université de Lille et l'UFR3S dans le cadre du projet CPER TECSANTE, vise à soutenir la recherche médicale et l'enseignement à travers l'intégration de procédés avancés de fabrication additive. Avec dix technologies d’impression 3D disponibles, elle permet notamment la création de modèles anatomiques biomimétiques via le procédé PolyJet, la fabrication de pièces métalliques et céramiques grâce au procédé PIM-like, ainsi que le prototypage de dispositifs médicaux. Son objectif est de favoriser l’innovation en médecine personnalisée en développant des implants et prothèses adaptés aux patients, tout en explorant de nouvelles méthodes de fabrication et de formulation de matériaux. En s’appuyant sur des collaborations académiques et cliniques, cette plateforme joue un rôle clé dans le transfert de technologies et l’amélioration des techniques d’impression 3D pour le secteur médical.
14h50 – Présentation de l’écosystème FAN (Fabrication Additive Normandie)
Lucas David – GPM, INSA Rouen Normandie
Le réseau FAN, coordonné par NAE et réunissant industriels, laboratoires et centres de formation normands, vise à lever les verrous technologiques de la fabrication additive polymère et à en démocratiser l’usage auprès des entreprises comme des étudiants. Sa feuille de route s’articule autour de quatre axes RTI — matières premières & produits finis, robustesse des procédés, opérations de finition, recyclage & cycle de vie — déclinés en quelque projets collaboratifs. En parallèle, un programme structuré d’information, de soutien et de formation (newsletters, webinaires, ateliers, symposium annuel, cartographie des compétences) facilite l’accès aux moyens techniques et aux savoir‑faire régionaux. Je propose une communication de 10–20 minutes dressant un panorama de l’écosystème, les actions déjà engagées, les partenaires clés, ainsi que les perspectives d’innovation et de développement offertes par FAN.
15h10 – Réseau Manufacturing 21
Sébastien Campocasso – Université de Toulon
Le réseau Manufacturing'21, créé en 2001, regroupe actuellement 25 laboratoires de recherche francophones dans le domaine de la fabrication mécanique. Les thématiques abordées sont relatives aux procédés de fabrication (usinage, fabrication additive, mise en forme par déformation, procédés de finition, traitements mécaniques de surface), au comportement des structures de fabrication (machines-outils et robots de production), ainsi qu’à la planification et au pilotage de la fabrication (stratégies, trajectoires, lois de commande).
15h30 – Pause
16h00 – Clôture des journées par France Additive